Plusieurs mois après l’ouverture de sa plateforme en ligne, le collectif citoyen #NousSommes a arrêté, ce dimanche 20 octobre à 23h59, sa liste de candidats.
Après, l’annonce, en marge des rencontres du Pacte de Milan, de leur première mesure, « la révocation des élus municipaux à mi-mandat par référendum », les militants montpelliérains ont annoncé ce lundi matin, la fin de leur appel à candidatures.
135 Montpelliérains ont ainsi décidé de candidater.
Le collectif a enregistré 81 candidatures volontaires, 54 acceptations de plébiscite, pour 59 femmes et 76 hommes, de 18 à 69 ans, avec une moyenne d’âge de 37 ans.
Pour le collectif, « cette dynamique, aucune des forces politiques locales ne peut se targuer de l’impulser », c’est une « mobilisation massive qui rompt avec le carriérisme politique et vient démolir l’idée reçue selon laquelle les citoyens extérieurs au sérail ne seraient pas légitimes. »
Cet arrêt de l’appel à candidatures entame une nouvelle étape du mouvement municipal du collectif citoyen.
La tâche est à présent confiée à dix volontaires du comité de désignation, accompagnés par 3 experts en coopération et en démocratie directe, pour proposer mi-novembre, les 65 personnes retenues pour représenter le mouvement et les Montpelliérains dans cette élection.
Cette liste déterminée, aura la lourde tâche de s’auto-organiser et de s’ordonnancer, avant de désigner son ou sa « tête », vraisemblablement par une « élection sans candidat », comprendre par une désignation collective du représentant le plus adapté à la fonction.
Qu’en est-il d’un possible ralliement d’autres forces politiques ?
Après un appel du pied à Clothilde Ollier, à la suite de sa victoire à la Primaire citoyenne organisée par EELV, les militants ne ferment pas encore la porte aux futures candidatures de citoyens montpelliérains ou au ralliement d’autres forces politiques, à condition que « toutes les catégories de population ne soient pas encore représentées dans la liste et qu’une décision collective interne valide tout rapprochement ».
Le collectif, « créé à l’initiative de Montpelliérains révoltés par les actions et les inactions politiques locales », a été lancé à l’automne 2018, à l’occasion du tour Alternatiba.