Clothilde Ollier, encore candidate Europe Écologie – Les Verts, lui avait donné « carte blanche programmatique » sur la question du traitement des déchets et de l’assainissement de l’eau. Aujourd’hui, le porte-parole des riverains de Garosud et du collectif associatif CIDES34 espère fédérer, face aux déchirements d’EELV.
Pour l’écologiste farouchement opposé à Amétyst, si une « campagne électorale n’est jamais à l’image d’un long fleuve tranquille », « la tournure des derniers rebondissements de la campagne d’EELV à Montpellier devient préoccupante. »
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L’écologiste regrette que, le monde associatif soit devenu « les otages, les victimes collatérales de querelles internes à EELV », « on nous dit : « Écologistes associatifs, rejoignez-nous ! », puis : « Mettez-vous sur le côté, nous devons discuter entre nous. » (Voire nous déchirer). L’ébullition électorale ne peut pas tout excuser. »
« On m’a donné une carte blanche programmatique, je pourrai assumer un rôle de pilotage. » – François Vasquez
Pour François Vasquez, le plus précoccupant, reste le risque de désunion des forces écologistes : « Il y avait deux listes écologistes, déjà le fruit d’une division dont je laisse chacun juge. Veut-on arriver à trois listes afin que, peut-être, aucune n’atteigne les 10% nécessaires pour se maintenir au second tour ? Nous n’en sommes pas là, mais qui peut exclure désormais ce scénario catastrophe ? »
Face à ce scénario catastrophe, François Vasquez se dit prêt « à mener la campagne et à ramener chacun à la table de négociation, face à ses responsabilités, afin de recréer une dynamique autour du programme. »
Et de conclure : « Nous avions un navire amiral, donné gagnant dans tous les cas de figure par les sondages. Je n’ai pas rejoint ce mouvement pour être le témoin passif de la création d’un « radeau de la Méduse » de l’Ecologie. Je propose donc une médiation afin d’en finir avec cette logique d’échec. »