Hôtel du Département de l'Hérault (© AM)

Mis à jour, mercredi 5 mai à 12h15

C’est peut-être le dernier rebondissement de la campagne…

Après de nombreux remous, et des présentations à la presse, pour le moins, contradictoires, il semblerait bien que le conseil statutaire ait encore renforcé la confusion.

À Montpellier, les écologistes proches de la majorité avaient, mardi soir, revendiqué « en off » la victoire. En se positionnant, en soutien aux conseillers sortants et dans la lignée de la dynamique impulsée par Michaël Delafosse lors des dernières municipales, ces écologistes pourraient emporter trois sièges au conseil départemental. En parallèle, du côté écologiste proche du Printemps Héraultais, on reste sur ses positions sur les six cantons de Montpellier.

Comment en est-on arrivé à une telle situation ?

Après un douloureux conflit interne, les écologistes se sont retrouvés coincés en fin de mois dernier, entre plusieurs assemblées « démocratiquement » contradictoires.

La seule solution restait l’appel aux instances supérieures. C’est donc le conseil statutaire qui a été sollicité ce mardi, et a renvoyé dos à dos les différentes tendances, en application du principe de subsidiarité – comprendre – la décision de l’échelon inférieur doit être privilégiée, car celle-ci est plus proche de ceux qui sont directement concernés par ses répercussions.

En pratique, ce serait donc la décision du groupe local de Montpellier qui aurait dû l’emporter, soit l’alliance avec le PS (beaucoup) et le PCF et le PRG (un peu). Pourtant rien n’est jamais aussi simple.

La mise au point de Laurent Dupont, secrétaire régional d’EELV

Pour Laurent Dupont, secrétaire régional d’EELV, sur les six cantons montpelliérains, la situation est (presque) simple. En pratique, chaque candidat pourra se prévaloir du logo et du soutien d’Europe Écologie – Les Verts, à la suite d’une succession de « non-décision » des instances.

Du côté des instances, on s’active déjà pour organiser une rencontre avec tous les candidats, et « signer » un pacte de non-agression, pour le temps de la campagne. Un cas d’école plane ainsi sur ces élections départementales, pourrait-il y avoir deux listes EELV concurrentes qualifiées au soir du premier tour ? Futur casse-tête en perspective…

Partager l'article :