[VIDEO] Au local d’Ensemble à Montpellier, les porte-parole du « Printemps Héraultais » étaient tout sourire ce jeudi après-midi, pour le grand lancement de leur campagne, à quelques encablures des élections départementales.
À la tribune, porte-parole et militants étaient présents pour présenter le résultat de nombreux mois d’efforts. Parmi eux, on pouvait retrouver le maire de Grabels et vice-président de la Métropole, René Revol (La France insoumise), les porte-parole du Printemps Héraultais, Boris Chenaud (Ensemble / France insoumise) et Nelly Lacince (La France insoumise) et les militants Adeline Di Malta (Génération.s), Nordine Maktoubi (EELV).
Au local d'@34Ensemble à #Montpellier, des militants du "Printemps Héraultais" (La France insoumise, Génération-s et EELV) lancent, ce jeudi après-midi, leur campagne, à quelques encablures des élections #départementales2021. #Hérault pic.twitter.com/fnq6jz0Umd
— Le Mouvement (@lemouvementinfo) April 29, 2021
On ne peut pas empêcher la venue du Printemps…
À 51 jours des élections départementales des 20 et 27 juin prochain et à quelques jours de la date limite du dépôt des listes, les représentants de cette nouvelle alliance avaient à cœur de présenter un premier bilan de leur initiative.
Une alliance créée par des circonstances singulières dans l’Hérault, « la majorité actuelle a choisi de viser une majorité départementale, en faisant des binômes avec des candidats de Droite, pour nous ce n’est pas concevable », explique René Revol, « nous ne sommes pas arrivés à une large union, comme cela peut être le cas dans le Gard ». Un état de fait, subi, pour le maire de Grabels, « si le Parti Socialiste nous avait contactés, nous aurions discuté, ils ne l’ont pas fait, nous prenons nos responsabilités ».
Du côté d’Adélie Di Malta (Génération.s), candidate aux départementales, on se félicite de la large union proposée par le Printemps Héraultais, « une large union allant de Génération.s à La France insoumise, en passant notamment par EELV et Ensemble ». Avec une nuance pour Nordine Maktoubi (EELV), candidat sur le canton de Gignac, « pour les six cantons de Montpellier, on attend le retour d’une partie des instances, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils rejoignent ce rassemblement ». Dans cette optique, les candidats proches du Printemps Héraultais investis par l’Assemblée générale d’EELV, ont d’ores et déjà déposé leurs candidatures en Préfecture, dans l’attente de l’investiture.
Des candidatures dans au moins 16 des 25 cantons de l’Hérault
Sur les 9 restants, parmi lesquels, Sète, Mèze, Lunel ou Cazouls-lès-Béziers, le Printemps ne présentera pas de candidat, en son nom.
Sur le périmètre du rassemblement, René Revol précise « nous avons discuté avec les forces politiques du Département », et Boris Chenaud de compléter, « concernant Nous Sommes, c’est une force municipaliste, et les élections municipales sont derrière nous ». Pour autant, on souhaite éviter toute polémique, du côté de René Revol, « il ne faut pas se tromper de combat, nous faisons confiance à Nous Sommes pour prendre ses responsabilités ».
Autour de sa candidature sur le canton Montpellier-Castelnau, Nelly Lacince précise, « Nous Sommes a refusé de participer au Printemps Héraultais, ils ont fait le choix de l’isolement ». Du côté du collectif Nous Sommes, la réponse est plus dure : « Nelly Lacince, membre de la France Insoumise et du Printemps Héraultais a fait le choix de court-circuiter cette démarche, au profit de sa candidature, excluant sans prévenir une partie des forces en présence […] Nous ne soutiendrons pas une candidature imposée de cette façon. […] Nous appelons donc La France Insoumise à retirer cette investiture et à soutenir une candidature proposée dans le cadre de la démarche unitaire. » Y aura-t-il une candidate Nous Sommes, face au Printemps Héraultais ?
10 mesures essentielles pour l’Hérault
Pour convaincre les Héraultais de prolonger le printemps de 6 ans, les candidats ont d’ores et déjà prévu 10 grandes mesures, parmi lesquels : la création d’une assemblée citoyenne départementale, la mise en place de référendum local d’initiative citoyenne, la création de « maisons de santé » avec des médecins salariés par le Département et déployés pour lutter contre la désertification médicale, mais encore la généralisation du bio local dans les collèges, ou une politique d’acquisition de terres pour installer de jeunes agriculteurs.
Une prochaine conférence devrait présenter la composition de la liste et préciser les enjeux. En somme, affaire à suivre… Côté Président du Département, une chose est sûre : son nom ne sera pas connu avant le 27 juin prochain…