Il fait partie de ces artistes dont on pense que la bonne étoile s’est penchée dessus.

Ce natif de Paris, arrivé à l’âge de quatre ans dans le sud a été élevé dans la culture taurine qu’il affectionne particulièrement.

C’est par hasard, qu’il a débuté la peinture. Durant les fêtes de Noël, il y a 7 ans son épouse lui demande ce qu’il souhaite comme cadeau. Dubitatif, il répond un peu au hasard, qu’il souhaiterait des toiles et un coffret de peinture.

Il a déposé sa peinture pour la première fois sur ses toiles et c’est ainsi que son histoire a débuté.

Si vous fréquentez le Gambrinus, nul doute que vous aurez remarqué ses toiles. D’ailleurs, le patron du restaurant ne s’y est pas trompé. Il ne tarit pas d’éloges sur le jeune homme qui est venu dès le début le voir pour exposer ses premières œuvres.  Depuis, il expose certaines de ses toiles dans ce lieu. Ce qui ne l’empêche pas d’exposer dans des endroits tels que l’Atria de Nîmes sous le regard bienveillant de son mécène

Multipliant les expériences, il a participé avec une grande fierté à la Féri’art de Nîmes, et même s’il n’a pas gagné, sa bâche accrochée durant toute la féria est une grande satisfaction pour lui.

Quand il est lui demandé s’il va retenter le concours cette année, bon joueur il répond que non, qu’il veut laisser une chance aux autres artistes la possibilité de concourir.

C’est la Camargue qu’il aime tant qui le fait basculer vers le statut d’artiste.

Aujourd’hui il souhaite devenir artiste peintre professionnel, nul doute que ce projet va se réaliser, lui qui n’hésite pas à sortir de sa zone de confort afin d’expérimenter de nouvelles techniques à chaque série qu’il propose.

En sept années, sa collection est devenue impressionnante, ses styles aussi. Il affine son style, n’hésite pas bousculer ses habitudes, à se réinventer. De l’abstrait pur, il a bifurqué vers le courant artistique appelé peinture figurative contemporaine. Il va dans le sens de l’histoire, car l’art contemporain, mûri, arrête la dichotomie entre la figuration et l’abstraction, se lasse quelque peu de l’abstrait, et le figuratif tend à retrouver ses lettres de noblesse. Ses premières toiles sont rondes, puis il explose littéralement grâce à la Camargue qu’il apprécie tant. Il a trouvé son univers :  Le rouge, les taureaux et les Arlésiennes tout en pudeur, dont les visages ne sont que suggérés   par une main négligemment posée, une posture, une tête légèrement tournée yeux baissés. Les traits sont fins, d’ailleurs les corps des toreros, ou des Arlésiennes se terminent quasi systématiquement par deux lignes qui se rejoignent, offrant aux tableaux, une légèreté presque onirique de ses toiles.

Puis vient la série des Indiennes, qui tout au contraire scrutent, regardent. Il ne cherche pas à faire de l’hyperréalisme, non tout est dans l’impression de douceur qu’elles renvoient, laissant aux yeux de ceux qui regardent ses œuvres de les décrire belles et fortes à la fois.

Mais cet artiste caméléon va-t-il tenter de nouvelles expériences, chercher à travailler sur un courant qu’il n’a pas encore étudié. C’est en suivant ce jeune professionnel que vous pourrez vous en rendre compte. Car nul doute qu’il ne va pas cesser de surprendre.

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