La proposition de Loi Sécurité Globale s’inscrit dans un tournant autoritaire général entrepris par le gouvernement, couplée au projet de Loi de Programmation de la Recherche (LPR), punit jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende « le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement supérieur sans y être habilité […] ou y avoir été autorisé […], dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement ».
La modification de la LPR vise à faire taire et à judiciariser les mouvements étudiants, dans un contexte où les jeunes sont parmi les premier·e·s à faire les frais de la crise sanitaire et économique. Ces réformes viennent réprimer particulièrement les jeunes et vont à l’encontre de nos aspirations.
Le message est clair : « sois jeune, sois sage et tais-toi. »
La LPR et la loi “Sécurité globale” ont comme objectif la mise en place de dispositions légales afin de permettre au gouvernement de mieux réprimer les contestations à venir. Nous pouvons obtenir le retrait et l’abrogation de ces lois. La mobilisation des jeunes peut mettre en échec les projets sécuritaires et la politique antisociale de ce gouvernement.
Ce gouvernement tente de calmer la contestation en proposant de « réécrire » l’article 24 de la loi “Sécurité globale”. Nous voulons le retrait de toute la loi qui remet en cause nos droits et s’attaque à nos libertés ! Ainsi, nous appelons tou·te·s les jeunes à répondre à l’appel des syndicats, organisations progressistes et associations afin de se rendre aux manifestations partout sur le territoire.
Jeunes Écologistes.