La France insoumise en ordre de bataille pour les départementales (© AM)

[VIDÉO] Nathalie Oziol, Stéphanie Andral, Matthieu Brabant, Boris Chenaud, Julien Colet et René Revol avaient donné rendez-vous à la presse, ce mercredi matin, pour présenter la stratégie de La France insoumise pour les élections départementales 2021.

Pour ces représentants des insoumis de l’Hérault, l’objectif fixé pour cette élection est simple : avoir des élus départementaux. Et c’est sûrement Nathalie Oziol, référente de l’Hérault qui l’explique le mieux « il nous faut avoir des élus de combat, pour participer, dans la majorité ou dans l’opposition ».

Alors que les dates précises de ces élections restent toujours un peu floues, les insoumis ont décidé de lancer leur campagne. Pour Matthieu Brabant, référent de l’Hérault, il est plus que nécessaire d’élire des élus, « alors que les politiques libérales frappent durement, le bulletin de vote est un moyen, pour ne pas que le monde d’après soit pire que le monde d’avant. »

Explications avec Nathalie Oziol, référente LFI de l’Hérault

Ce n’est pas l’âge du Président sortant qui pose problème, « le jour où Kléber Mesquida mènera la politique de Bernie Sanders, on le soutiendra » lâche en guise de boutade Julien Colet.

Côté programme, si celui-ci reste en cours d’élaboration, les grandes lignes ont déjà été posées par les insoumis du département, tout d’abord, « rétablir une égalité au travers du bouclier social », par le biais notamment d’une automaticité du RSA et un développement des services publics, mais aussi par la mise en place « d’une réelle bifurcation écologique », par le biais d’une régie agricole départementale, pour « pour que les circuits courts deviennent dominants », précise le maire de Grabels et Vice-Président de la Métropole, René Revol.

Plus fondamentalement, les insoumis veulent surtout initier un véritable « renouveau démocratique, en changeant le personnel », mais aussi avec la mise en place de référendum d’initiative citoyenne (RIC) sur les différents cantons de l’Hérault.

Une main tendue aux différentes composantes de la gauche, en dehors du PS

Une fois ce préalable posé, « tout l’enjeu est de s’ouvrir à toutes les forces disponibles », précise Boris Chenaud. Une position confirmée par Stéphanie Andral, « il faut un travail collectif et la main est tendue à Génération-s, GDS, EELV et le PCF ».

Questionné sur l’appel similaire, lancé il y a peu par le collectif montpelliérain Nous Sommes, René Revol tranche, « la discussion est d’abord pour les Départementales avec les forces politiques, puis avec tous les mouvements locaux, dont Nous Sommes ».

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