Deux semaines après une première mobilisation, très suivie, les soignants organisaient une nouvelle manifestation pour réclamer plus de moyens pour l’hôpital, alors que le « Ségur de la santé » approche doucement de son terme.
Le coup d’envoi du Ségur de la Santé a été donné le 25 mai dernier, par le Premier ministre et le Ministre des Solidarités et de la Santé, avec pour ambition d’accélérer la transformation du système de santé. Le 16 juin dernier, 180.000 personnes s’étaient mobilisées selon les organisateurs (100.000 pour la police).
« Assez de promesses, des actes ! »
Ce mardi 30 juin, les organisations syndicales FO, CGT, CFDT, UNSA du CHU de Montpellier appelaient « les personnels et les usagers à se remobiliser dans le cadre d’une journée nationale de grève et d’actions unitaires ».
Le défilé, parti du CHU Lapeyronie peu après 10h, ce mardi matin, a réuni plus d’un millier de manifestants selon la CGT.
Le nouveau maire de Montpellier, présent dans le cortège
Ce mardi matin, le nouveau maire de Montpellier, Michaël Delafosse était présent dans la manifestation, avec une partie de son équipe, « pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital public. J’apporte un soutien total aux revendications des personnels et de leurs organisations syndicales. »
Présent ce matin à Montpellier avec mon équipe dans la manifestation pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital public.
J’apporte un soutien total aux revendications des personnels et de leurs organisations syndicales. pic.twitter.com/hhJoBpGHcK— Michaël Delafosse (@MDelafosse) June 30, 2020
En pratique, près d’une centaine de rassemblements étaient prévus un peu partout en France, principalement devant des hôpitaux et des agences régionales de santé (ARS).
Une nouvelle mobilisation est déjà envisagée pour le 14 juillet, sous une forme encore non définie, afin de prendre le contre-pied de « l’hommage aux soignants » prévu par le gouvernement, dans le cadre de la Fête nationale.