Pour Nous Sommes, le temps de la discussion est venu. Le mouvement politique va « rencontrer l’ensemble des forces politiques qui le souhaitent, afin d’échanger sur [son] positionnement concernant le second tour des élections municipales, sur la base de [son] programme et de [son] code éthique ».
Après une abstention record lors du premier tour du 15 mars dernier, le second s’apprête, lui aussi, a défrayer la chronique, sur fond d’état d’urgence sanitaire et de crise économique et sociale. Extraordinaire dans la longue histoire des élections françaises, ce second tour impose un constat pour le mouvement citoyen, « la démocratie représentative était malade, la voici désormais pantelante ».
« En ces temps de crises, il nous apparaît plus que jamais nécessaire de défendre nos idées pour Montpellier »
Pour Nous Sommes, il faut à présent continuer le combat. « Notre démarche citoyenne a reçu un accueil enthousiaste auprès des habitants, qui s’est traduits dans les urnes : notre mouvement, représenté par Alenka Doulain, est arrivé en tête du « bloc du commun » (social et écologique) avec 9,25% des voix. Nous portons désormais une responsabilité vis-à-vis des Montpelliéraines et Montpelliérains qui nous ont fait confiance ».
La discussion oui, les arrangements de « couloir » non, le choix est simple pour les militants soutenus par La France insoumise, « loin des arrangements de couloir que nous avons toujours dénoncés, loin des négociations de places qui n’intéressent que les professionnels de la politique, nous agissons en toute transparence avec comme seule boussole l’intérêt général. Aucune décision ne sera prise en catimini puisque que c’est le collectif qui décidera de son avenir ». Pour Nous Sommes, le travail de terrain doit continuer, en restant fidèle « au slogan des municipalistes barcelonais « un pied à l’intérieur de l’institution, mille pieds dehors » ».