Vers la fin de la guerre des logos ?

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Après EELV, c’est La France insoumise, le Parti de Gauche composante de La France insoumise et Alenka Doulain, tête de liste de Nous Sommes qui demandaient des comptes à Clothilde Ollier.

Assignée en référé le 11 mars et convoquée le lendemain matin, Clothilde Ollier devait répondre du soutien, des « insoumis » et du « Parti de Gauche » dont elle se prévaut, en contradiction avec la décision de La France insoumise de soutenir le collectif citoyen Nous Sommes.

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Le tribunal « ordonne à Mme Clothilde Ollier de supprimer le logo visuel « Parti de Gauche » dans les 24 heures.

Si le tribunal ne s’est pas prononcé sur l’exploitation de la charte graphique de La France insoumise, par les équipes de Clothilde Ollier en créant le logo ad hoc, « MONTPELLIER INSOUMISE : Les insoumis de Montpellier », il a tout de même rappelé que la décision prise par le comité électoral de la France Insoumise d’apporter son soutien à la liste Nous Sommes, engageait également le Parti de Gauche et l’ensemble de ses membres.

Du côté du collectif citoyen Nous Sommes, on salue « la décision du TGI de condamner Mme Ollier pour avoir reproduit sans autorisation et à l’identique le logo officiel du Parti de Gauche sur son site internet », et « la condamnation de cette pratique déloyale visant à créer une confusion dans l’esprit des adhérents du PG et de l’ensemble des électeurs montpelliérains. » « Mme Ollier a été condamnée à payer 2000€ au Parti de Gauche et à Mme Doulain au titre de l’article 700. Cette décision est immédiatement applicable sous peine de payer une astreinte de 1000€ pour toute infraction dument constatée par nouvelle tranche horaire de 24h. »

Face à cette décision, Clothilde Ollier et Patrick Seguin membre du Comité de Montpellier du Parti de Gauche (n°60 sur la liste) pensent avoir trouvé la parade en utilisant un logo toujours ad hoc, celui du : « Parti de Gauche, comité de Montpellier ». En pratique, il y a peu de chance que cette position soit comprise par l’instance judiciaire…

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