[VIDEO & ITW] Alenka Doulain et ses équipes ont déployé une banderole avec un rat géant constitué de déchets ramassés dans les rues de Montpellier. Une action symbolique cette semaine, pour mettre Philippe Saurel, maire sortant face à ses propos, et pour présenter les propositions de la liste #NousSommes, en matière de propreté.
Un rat géant « pour illustrer le bilan catastrophique du maire sortant sur la propreté, et le zéro déchet ». Mais pas uniquement, Alenka Doulain tenait aussi à défendre les Montpelliérains, présenter ses propositions, mettre le maire sortant face à l’absurdité de ses propos en 2014, et signaler « un mandat marqué par beaucoup de mépris de la part de ceux qui étaient au pouvoir ».
Action de @NousSommesMtp
qui offre un rat en déchets collectés à @Saurel_P sur les rives du Lez à #Montpellier un maire qui avait promis en 2014 de manger un rat, si la ville était toujours aussi sale après 6 ans de mandat… pic.twitter.com/B7u9Ygll9r— le mouvement (@lemouvementinfo) February 21, 2020
Rappel : « je mange un rat » – Philippe Saurel
C’était en septembre 2014. Nouveau compacteur, prestations dites optimisées entre la Ville et la Métropole (agglo), des corbeilles à papier partout ou presque, des toilettes en plus, de la motivation des agents, de la vigilance, et une envie d’auditer le prestataire Nicollin au cas où : ça ne fonctionnerait pas. Bref, comme on dit : la patate quoi ! Mais le Bad Buzz à retardement se fera en une seule petite phrase : « si, avec ça, la ville n’est pas propre, je mange un rat ! » C’est certainement aussi maladroit que lorsqu’Emmanuel Macron lâche : « qu’ils viennent me chercher ». Des mots qui font tache, et qui collent à la peau, durant toute une gouvernance. Dépasser la juste mesure d’un propos, user de ce qui est excessif pour noyer les esprits dans les images, plutôt que dans la réflexion, revient souvent comme un boomerang en pleine tête.
Mercredi 19 février, « il y en a, qui se comportent comme des gougnafiers »
Pourquoi défendre les Montpelliérains ? Simplement parce que Philippe Saurel entré en campagne tardivement, les a traités de gougnafiers, le mercredi 19 février en conférence de presse, en abordant la question de la propreté : « à 7h00 du matin, la ville est propre, après c’est qu’il y en a, qui se comportent comme des gougnafiers. » Rappel de la définition de gougnafier : homme insignifiant, bon à rien, rustre, goujat. L’usage de ce mot n’est pas une première. Le maire de Montpellier l’avait déjà utilisé pour définir la relation de certains automobilistes vis-à-vis des cyclistes. C’est vrai qu’ “avé” l’accent chantant du sud, il donne un petit côté folklorique au goût de zinc des bars, et d’acier des boules de pétanque, mais il n’en reste pas moins une insulte.
« Ce n’est pas la faute des habitants » – Alenka Doulain
Pour Alenka Doulain, tête de liste de #NousSommes : « la ville est sale, nos rues sont sales, et ce n’est pas la faute des habitants […] ça ne sert à rien de culpabiliser les gens, il faut avoir un service public de qualité. » Dans le programme de la liste « Nous sommes Montpellier » l’objectif central en matière de propreté sera de : « faire de Montpellier, une ville à la pointe de la politique zéro déchet en France ».
Interview Alenka Doulain, candidate pour les 15 et 22 mars prochains à Montpellier :
Alenka Doulain et son équipe comptent avoir une approche responsable de ce dossier : « il faut reprendre en main la gestion des déchets, et s’il le faut : renégocier la délégation de service public ».
Intervention complète du mouvement #NousSommes le vendredi 21 février 2020 à Montpellier, et prise de parole d’Alenka Doulain sur la politique des déchets :