[VIDEO & ITW] Si Toulouse est « la capitale nationale des Gilets Jaunes » pour ce 22e samedi de mobilisation. Montpellier répond à l’appel des associations, syndicats, partis politiques et Gilets Jaunes pour manifester contre la loi « anticasseurs ».

Montpellier, le service de sécurité de tous les manifestants, s’active pour encadrer une manifestation déclarée qui partira de la place de la Comédie.

VOIR AUSSI Montpellier, liberté de manifester : appel à la mobilisation samedi 13 avril à 14h00

Pour la première fois ce samedi, la loi anticasseur sera en vigueur. Dans l’article 2 : elle autorise notamment les fouilles de sacs et de véhicules dans les manifestations et à proximité de celles-ci. Dans l’article 6 : elle crée un délit de dissimulation volontaire du visage puni d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

Le rassemblement a commencé dès 13h30, place de la Comédie, pour exiger la libération de Julian Assange, lanceur d’alerte arrêté, après l’ouverture de l’ambassade d’Équateur à Londres en fin de semaine.

À partir de 14h, les Gilets Jaunes, rejoints par des syndicats et militants politiques ont commencé à se rassembler sur la place de la comédie, à l’appel de la mobilisation contre la loi « anticasseurs » et de plusieurs groupes de Gilets Jaunes qui ont relayé un appel « pour exiger la fin de la répression et le retrait de toutes les lois liberticides ».

La députée de Montpellier Muriel Ressiguier (La France insoumise) était présente, dès le début du cortège, pour soutenir la mobilisation contre la loi « anticasseurs » et un mouvement qui « va vers la convergence des luttes ».

La Ligue des droits de l’Homme a profité de la mobilisation pour demander l’abrogation « ces principes liberticides qui violent les principes de l’État de droit ».

Pour Jean-Louis Roumégas, ancien député écologiste de l’Hérault et candidat déclaré à la Mairie de Montpellier, « aujourd’hui l’État prend prétexte, de violence, de casseurs, que tout le monde dénonce, bien évidemment, pour attaquer les libertés publiques ».

Même état d’esprit du côté des syndicats, avec Laurent Martin de l’Union locale CGT, qui se félicite que de nombreuses forces, citoyennes, politiques et syndicales soient présentes aujourd’hui pour défendre le droit de manifester.

Pour Alban Desoutter, membre de la Libre pensée, organisation à l’initiative de cette mobilisation, « nous nous félicitons que dans nos cortèges soient mélangés avec des Gilets Jaunes et des organisations syndicales et associatives et politiques pour une seule et même raison l’abrogation de la loi qui vise à limiter les manifestations et le nombre de manifestations en France, comme seule réponse aux aspirations du peuple français. »

En fin d’après-midi, les Gilets Jaunes sont retournés devant la Préfecture de l’Hérault, pour essayer de se faire entendre par le Préfet, en sa qualité de représentant de l’État.

Mais pour une fois, une délégation comprenant, syndicats, associations, partis politiques et Gilets Jaunes a été reçue par le Préfet et son directeur de cabinet. Un moment d’échange peu concluant pour les syndicalistes et Gilets Jaunes qui ont été renvoyés aux casseurs qui égrènent les cortèges.

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