Mise à jour le samedi 8 septembre à 18h30
Samedi 8 septembre, les militants écologistes étaient mobilisés dans le monde entier pour réclamer la fin des énergies fossiles et lutter pour que les gouvernements saisissent l’urgence du dérèglement climatique à travers le mouvement « Rise for climate » ou « Debout pour le climat » et la « Marche pour le climat ».
Les rassemblements du 8 septembre, qui ont eu lieu un peu partout en France, sont le résultat de la concordance de deux événements politiques : l’un national, la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, l’autre international, le Sommet Mondial sur l’action pour le Climat de San Francisco des 12 au 14 septembre 2018.
Les deux événements s’ils n’ont pas grand-chose à voir reposent sur un même constat, les politiques ne se sont pas pleinement saisies de l’urgence écologiste et de ses répercussions sociétales.
Pour son initiateur, la « Marche pour le climat » est une réaction à la démission de Nicolas Hulot.
L’initiative, initialement parisienne, part de Maxime Lelong, jeune père de famille et militant écologiste « non politisé » qui a souhaité créer une réponse militante à la question laissée en suspens par l’ex-ministre de la Transition écologique : « Est-ce que j’ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité ? »
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Sa « Marche pour le climat », initialement prévue le 2 septembre a par la suite été déplacée le samedi 8 septembre afin de coïncider avec la mobilisation « Rise for climate » organisée à échelle planétaire et quelques jours avant le Sommet Mondial sur l’action pour le Climat, rassemblement de maires, de pouvoirs publics, d’entreprises et de membres de la société civile qui aura lieu du 12 au 14 septembre 2018 en Californie, en réponse notamment à la politique profondément anti-écologique du président étatsunien Donald Trump.
À Montpellier, un rassemblement court et dynamique dans l’optique du « Rise for climate »
C’était la volonté des organisateurs du rassemblement (Greenpeace France / Groupe local de Montpellier, Enercoop Languedoc Roussillon, Energies Citoyennes Locales et Renouvelables en Occitanie, Alternatiba Montpellier, Oxfam GL34 Montpellier) que de privilégier une action courte et percutante à une marche plus incertaine et complexe à organiser.
Le rassemblement montpelliérain c’est donc principalement traduit par une photo de groupe et un appel à la signature d’une pétition pour demander à la métropole et la région de se désinvestir des énergies fossiles.
#MarchePourLeClimat et #RiseforClimate à #Montpellier : après un léger flottement une photo pour immortaliser la journée pic.twitter.com/rWIyNgNJMT
— le mouvement (@lemouvementinfo) September 8, 2018
Une action relayée par l’ensemble des formations politiques de la gauche montpelliéraine
Que ce soit l’association « Destins Montpellierains » créée par Michaël Delafosse pour conquérir la mairie de Montpellier, les groupes d’action de La France insoumise ou le groupe montpelliérain Europe Écologie Les Verts emmené par le candidat déclaré aux municipales Manu Reynaud, tous avaient appelé à être présents sur l’Esplanade de l’Europe pour le rassemblement écologique.
#MarchePourLeClimat et #RiseforClimate à #Montpellier : près de 500 personnes, militants et politiques dans une ambiance conviviale pic.twitter.com/ad2MB7lCDb
— le mouvement (@lemouvementinfo) September 8, 2018
Finalement, plus de 800 actions ont eu lieu ce samedi, dans plus de 95 pays à travers le monde.