La ministre des Transports, Elisabeth Borne, était de passage en région les 23 et 24 août, afin d’échanger avec les élus sur les enjeux de mobilité dans les territoires.

L’occasion pour la ministre de revenir sur la nouvelle gare Montpellier Sud de France, ouverte depuis juillet dernier et qui fait tant parler d’elle au national comme au local, notamment les écologistes montpelliérains qui réclament sa fermeture « tant que la nouvelle ligne Montpellier-Perpignan n’est pas réalisée ».

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Mais pour la ministre « Cette gare a coûté 135 M€ » et « Décider de la fermer, ça ne me semble pas être la solution la plus durable de l’utilisation des deniers publics. On est dans une phase de montée en puissance, nous aurons 23 circulations de TGV par jour en 2020 contre 4 aujourd’hui. » Pointant surtout le travail à effectuer par la Métropole de Montpellier  : « Il y a désormais un travail à faire par la Métropole pour assurer une desserte de qualité avec des transports propres. L’État [qui s’est engagé à financer 3,9 M€ sur 40 M€] continuera a soutenir ce projet pour avoir au plus vite le tram. »

La venue de la ministre à Montpellier fut aussi l’occasion pour le Maire de Montpellier et Président de sa métropole, Philippe Saurel, de revenir sur la création d’une zone à faibles émissions, qui devrait permettre de baisser sensiblement la pollution de l’aire à Montpellier.

Du côté de Nîmes, la ministre est venue visiter le chantier de la gare TGV de Nîmes-Manduel en compagnie des responsables de la direction régionale SNCF d’Occitanie et d’Yvan Lachaud, président de Nîmes métropole.

L’occasion pour celle qui n’avait pas pu venir à l’inauguration du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier en décembre dernier, de dire tout le bien qu’elle pensait, de cette « infrastructure très importante, innovante ».

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