Performance artistique sur marbre, le premier symposium international de sculpture contemporaine se tiendra au domaine de Bayssan à Béziers, du 11 au 28 juillet 2018.

Pour cet événement l’artiste André Manoukian donnera un concert de jazz lors de l’ouverture le 11 juillet. Le trio féminin de pop/jazz britannique Puppini Sisters offrira un concert de fin, le 28 juillet, avec un marché gourmand d’été nommé « Vincoeurs et saveurs ».

Kléber Mesquida président du département l’exprime ainsi : « ce premier symposium du marbre préfigure la dimension internationale du domaine de Bayssan. Les œuvres réalisées seront la clé de voûte des jardins de Méditerranée symbolisant la présence nécessaire de l’eau, le tout en marbre.« 

Le marbre prestigieux de Saint-Pons-de-Thomières orne depuis longtemps déjà certaines pièces du château de Versailles, ou de l’Opéra Garnier à Paris. Cet été, il va être la star du premier symposium international de sculpture contemporaine monumentale sur marbre, à l’initiative du département et de l’association « Valorisation du Patrimoine Marbrier ». Six sculpteurs vont créer des œuvres originales avec ce marbre de l’Hérault. Les artistes travailleront sur le thème de l’eau chère à ce département, bordé par la Méditerranée et traversé par le Canal du Midi. Il s’agit de Simona de Lorenzo qui vient d’Italie, de Lien-Chin Hou de Taiwan, de Renate Verbrugge pour la Nouvelle-Zélande, d’André Naegelen pour la France, de Petre Petrov pour la Bulgarie et de Ebru Akinsi pour la Turquie.

Matière première unique : le marbre

La carrière des « Marbre de France » située à Saint-Pons-de-Thomières est réputée depuis l’Antiquité. Le marbre servait alors au dallage des termes et aux décors de riches demeures. Il fut aussi utilisé pour la fabrication de sarcophages médiévaux, et d’ex-voto.

Les Carrières de Saint Pons

4 carrières avec une autorisation d’extraction de 45 000 tonnes par an (arrêté préfectoral du 18 décembre 2008), permettent d’extraire 7 couleurs différentes. Situées dans le Sud-Ouest de la France, et réputées dès l’antiquité, elles furent exploitées artisanalement durant des siècles et industriellement depuis le début du XXe siècle. Avec une surface de plus de 60 hectares, ces carrières à ciel ouvert comportent plusieurs zones de gisement de teintes variées, datant de 360 millions d’années et d’une exceptionnelle qualité.

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