31 mars, fin de la trêve hivernale. Avis d’expulsion, top départ. Allez OUST tous dehors ! Sauf si !… Le président Emmanuel Macron tient sa promesse : « je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans abri »
Un homme politique, un certain Jacques Chirac avait lâché ceci : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. » Une vision, pas si abracadabrantesque que cela. Et si, aujourd’hui avec la résonance de l’information dans l’écosystème numérique, les promesses commençaient à engager ceux qui les font.
C’est naturellement ce que peut démontrer la campagne de Médecins du Monde dans l’opération : #PasDeSanteSansToit.
Une lettre classique : un avis de non-expulsion envoyé au palais de l’Élysée. Cette lettre adressée au président de la République, et aux membres de son gouvernement est là, pour leur rappeler leur responsabilité : donner un toit à tous ceux qui n’en ont pas et leur garantir l’accès aux soins.
Une action sur les places des villes de France : pour communiquer l’évènement et faire retrouver de l’humanité, non pas à ceux qui vivent dehors, mais à ceux qui ne les voient plus. Faire comprendre à tous que, vivre à la rue tue.
Symbole fort Médecins du Monde à terre. "Vivre à la rue tue" @MdM_France #Montpellier pic.twitter.com/S7H9WRb6t0
— le mouvement (@lemouvementinfo) March 29, 2018
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Et une vidéo qui commence avec les « je ne veux plus » et les « je veux » du Président de la République, en juillet et décembre 2017.
« Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues. » Juillet 2017
« Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont sans abri. » Décembre 2017
Une vidéo qui peut laisser sans voix. Une évidence oubliée, ceux qui vivent sans toit vivent une misère qui les fait souffrir dans leur chair. Une vidéo qui ne demande qu’une seule chose : aidez-nous en partageant ce message #PasDeSanteSansToit. Médecins du Monde est une association médicale militante de solidarité internationale qui se bat pour l’accès aux soins des populations les plus vulnérables.
Alors ? Terminer l’ère Chirac où les mots glissés dans l’oreille des électeurs et des citoyens n’avaient pour vertu que de capter leurs votes et leurs adhésions ?