Quand les travailleuses invisibles entrent en lutte, des élu.e.s de combat sont à leurs côtés

« Notre pays repose tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal » disait Emmanuel Macron durant la première vague de la crise sanitaire. Une déclaration aussi vite oubliée, laissant des milliers de salariés, presque exclusivement des femmes, dans la précarité et l’invisibilité du monde d’avant. Auxiliaires de vie sociale, aides à domicile, accompagnantes de personnes en situation de handicap etc., ce sont elles qui constituent le sujet du dernier film de François RUFFIN, intitulé « Debout les femmes ! ».

Le député était de passage à Montpellier ce jeudi 1er juillet, au moment où, localement, la contestation des personnels des écoles, notamment ATSEM, prend de l’ampleur. Face aux élus PS qui ne veulent ni aménager ni négocier la mise en place de la réforme de la fonction publique, notamment en prenant en compte la pénibilité du travail, les syndicats se sont heurtés à un mur. Pire, lorsque ces travailleuses se mettent en grève et manifestent devant l’Hôtel de Ville, le Maire-Président « de gauche » les méprise et porte plainte, posant la première pierre d’une judiciarisation inquiétante du dialogue social.

Si à l’Assemblée Nationale, les travailleuses invisibles comptent sur le député François RUFFIN, à Montpellier elles peuvent s’appuyer sur le mouvement Nous Sommes et son élue Alenka DOULAIN pour être écoutées et défendues.

Aussi, nous demandons solennellement au Maire-Président :

  • Le retrait immédiat de la plainte déposée contre les personnels grévistes
  • La reprise des négociations avec les organisations syndicales
  • La prise en compte des revendications légitimes des agents: pénibilité, temps de travail, horaires…

Quand les travailleuses invisibles entrent en lutte, elles trouveront toujours à leurs côtés des élu.e.s de combat !

Nous Sommes Montpellier

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