Lors de la journée d’action de la fonction publique ce 15 juin, plus de 250 salarié es essentiellement issu-es de l’Action Sociale se sont rassemblé-es sur les pelouses du Conseil Départemental pour faire entendre leurs revendications.
Mal traité-e-s du COVID et oublié-e-s du Ségur avaient demandé une nouvelle fois à être reçu-es par le président du Conseil Départemental. Cette demande est restée porte close, refus de l’administration de recevoir une délégation syndicale et consigne donnée aux agents de sécurité de fermer l’accès au bâtiment.
Ce refus a été très mal vécu par les professionnel-les qui ont su conserver tout leur calme malgré cette provocation qui a surchauffé l’atmosphère d’une mobilisation réussie. Cette attitude de l’administration et du président Mesquida amènera nos syndicats à se mobiliser de nouveau pour être entendus et respectés.
Les salarié-es et agent-es de la Fonction Publique, de la Santé et de l’Action Sociale ne sauraient se satisfaire de la réponse apportée par le directeur de cabinet de Kléber Mesquida lorsque nous avons souhaité être reçus : « vos revendications ne nous concernent pas, elles sont du seul ressort du Parlement ».
Cette réponse est inacceptable.
Monsieur Mesquida semble oublier qu’il est un élu politique, qu’il est responsable de missions publiques et doit entendre les agent-es qui les mettent en œuvre. Tout élu local se doit également de porter nos inquiétudes légitimes auprès de ses pairs à Paris. Alors qu’il mène campagne pour sa réélection (et qu’il exige des élu-es de sa majorité sortante et cadres de direction du Conseil Départemental de se taire et se cacher de nous) et pendant que la maison brûle de toute part, nous nous devons de lui rappeler quelle est notre réalité.
Les manifestant-es ont ensuite été retrouver leurs collègues du CHU. Comme partout en France, la CGT se félicite de la mobilisation et appelle les personnels à poursuivre la lutte afin que plus un-e seul-e salarié-e ne puisse se sentir oublié-e du Ségur.
USD CGT 34