Alors que le groupe « Communiste & républicain » appartenant à la majorité qui soutient le Maire Montpellier dénonce avec emphase et théâtralité la politique « libérale et réactionnaire » du Président de la République Emmanuel Macron, cette opposition à la création à Montpellier d’une académie de police marque l’insincérité radicale de ces élus en perdition, déconnectés des besoins actuels de notre modèle de sécurité intérieure.
Toujours prompts à dénoncer les violences policières, ils s’opposent pourtant ici à la formation des forces de l’ordre, élément-clé pour un exercice régulier du maintien de l’ordre.
Les élus communistes auront ici l’occasion d’apprendre que le principe fondamental d’une école de guerre est d’apprendre à maîtriser l’usage de la force et de la coercition pour garantir la paix. Nos militaires en France savent combien apprendre à faire usage de la force, c’est aussi apprendre à ne pas en faire usage. La parcimonie et le discernement sont des composantes essentielles de l’exercice d’une force, et il est essentiel que nos policiers et gendarmes y soient eux aussi formés tout au long de leur carrière.
En dénigrant la volonté du Gouvernement d’améliorer la formation de nos policiers, les élus communistes dénigrent aussi tous ceux qui souhaitent voir les agents réaliser convenablement leur mission si difficile.
Ces dernières années, j’ai moi-même pu constater au quotidien les difficultés auxquelles sont confrontés nos policiers. Celles-ci sont liées au manque d’effectifs, et au manque de formation. En effet, le nombre ne saurait faire foi sans la qualité qui l’accompagne, et c’est ici précisément le sens de la démarche de la majorité présidentielle qui annonce conjointement des renforts bien supérieurs à ceux espérés initialement, et la création d’une école destinée à améliorer la réflexion de nos policiers sur leur profession et l’exercice de celle-ci.
Il est hautement regrettable que des élus se vautrent dans une telle caricature, dénigrant, à court d’argument, les solutions apportées par d’autres à des problèmes qu’ils n’ont jamais su régler par eux-mêmes.
Espérons toutefois qu’au-delà de ces bassesses politiques, les montpelliérains, et avec eux tous les français, retrouvent peu à peu la sécurité à laquelle ils aspirent.
Patricia MIRALLÈS
Députée de l’Hérault
Vice-Présidente
Commission de la Défense Et des Forces Armées