Mark Zuckerberg et Priscilla Chan mars 2020
Mark Zuckerberg et Priscilla Chan mars 2020. "How we're responding to the coronavirus ?"

Vous avez de la fièvre, un odorat qui a disparu, de la toux, des difficultés à respirer ? Dès mercredi, sur Facebook France s’affichera, en haut du fil d’actualité des utilisateurs, un lien vers un sondage.

Chine, Facebook y est interdit. Mais hormis la Chine, à l’échelle mondiale, si la fiabilité des données de ce sondage se confirme, il devrait produire une image de la planète permettant de définir l’état de l’épidémie.

Mark Zuckerberg, fondateur et directeur général de Facebook écrit dans une tribune publiée par le Washington Post : « il est essentiel d’avoir une compréhension claire de la façon dont la maladie se propage. De meilleures données peuvent aider les gouvernements à déterminer où envoyer des ressources […] Il est difficile d’obtenir des données précises comté par comté à travers les États-Unis. Il est encore plus difficile d’obtenir de telles données ciblées dans le monde entier. Mais avec une communauté de milliards de personnes dans le monde, Facebook peut uniquement aider les chercheurs et les autorités sanitaires à obtenir les informations dont ils ont besoin, pour répondre à l’épidémie et commencer à planifier la reprise.« 

Utilisateurs du réseau, à vos symptômes, Facebook consulte

C’est un sondage qui posera une brève série de questions sur les symptômes que les utilisateurs du réseau ressentent ou pas. Déjà en place depuis deux semaines aux États-Unis, le sondage géré par l’université Carnegie-Mellon, voudrait obtenir une meilleure cartographie de la propagation de l’épidémie de Covid-19. 

Fiabilité ? La précision des résultats dépendra tout simplement du nombre d’utilisateurs Facebook de chaque pays. Exemple : aux États-Unis, certains comtés n’ont pas comptabilisé suffisamment de réponses pour que le sondage soit intelligible et que les données puissent être exploitées.

Côté anonymat et côté pratique : les données agrégées seront publiques, et ne comporteront aucune information personnelle. En revanche une interface dédiée permettra aux chercheurs qui le souhaitent de les récupérer pour les analyser.

« Si nous l’utilisons de manière responsable, je suis optimiste. Les données peuvent aider le monde à répondre à cette crise sanitaire, et à nous mettre sur la voie du rétablissement, » Mark Zuckerberg.

 

 

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