Les personnels mobilisés du lycée Clemenceau de Montpellier avec le soutien des sections SNES-FSU, CGT, SUD appellent à un rassemblement devant le lycée Clemenceau mardi 28 janvier, premier jour des E3C (épreuves communes de contrôle continu dans le cadre du nouveau bac) à partir de 07h30
Contre le bac Blanquer, un bac
- plus complexe
- réalisé dans la précipitation, la désorganisation, et contre la volonté de la majorité des enseignants
- anxiogène pour les élèves et leurs parents
- inégalitaire et perdant son caractère national
- ayant moins de valeur et donc ouvrant à terme la voie à une autre type de sélection pour l’entrée dans le supérieur
Appel pour les jours suivants en fonction de l’évolution de la situation. mercredi 12h 45 jeudi 07 h 30 vendredi 07h 30
POURQUOI LES ENSEIGNANTS DU LYCÉE CLEMENCEAU
S’OPPOSENT AU BAC BLANQUER
1 – Une « simplification » qui complique tout : On passe de 11 à 15 épreuves de BAC selon les filières actuellement à 20 épreuves pour tous.
2 – Une rupture de l’égalité nationale : avec – des sujets choisis localement et de difficulté variable (infaisables pour certains), – des conditions d’examen disparates selon les établissements (disposition des salles, horaires banalisés, effectifs par salle), – des conditions de corrections aléatoires (en établissement, à la maison, avec décharge d’heure ou pas),
3 – Des programmes trop ambitieux par rapport aux compétences acquises, tant du point de vue de la quantité que de la difficulté et établis dans la précipitation et sans concertation. Mais à côté de ça les grilles de correction de langue sont en décalage total avec les attendus post-bac.
4 – Une angoisse permanente pour les élèves qui sont désormais perpétuellement évalués (que ce soit pour le BAC ou pour le contrôle des connaissances qui compte pour 10% de la note du BAC)).
5 – Une surcharge de travail pour les enseignants qui, en plus de la préparation des nouveaux programmes, passent leur temps à évaluer, ce qui les empêche, dans toutes les classes (Secondes, Premières et Terminales) de faire correctement leur métier, c’est à dire faire progresser tous les élèves.
Et tout cela avec comme conséquence un BAC vidé de sa substance, ce qui ouvrira la voie à la sélection par les établissements du supérieur, sélection qui tiendra compte du lycée d’origine des élèves.