Municipales 2020, proposition d’un nouveau commissariat mixte, c’est-à-dire aussi bien à l’usage de la police nationale, que de la police municipale : c’est le projet sur la Comédie, à côté de l’office de tourisme, du candidat Patrick Vignal.

Nouveau commissariat, avec en plus une rénovation de la zone du monument aux morts de l’Esplanade. Une façon efficace de s’opposer au projet de réaménagement de cette zone de l’Esplanade, du Triangle et de la place de Comédie voulu par Philippe Saurel, et au coût estimé de 100 M€.

La création de 100 postes de policiers municipaux

Patrick Vignal avait déjà annoncé le 31 octobre sa mesure socle, concernant la sécurité, avec la création de 100 postes de policiers municipaux supplémentaires. Vendredi 8 novembre, l’équipe de “Montpellier en marche” apporte des précisions avec ce commissariat mixte estimé à 2,5 M€, d’une surface de 700 m2 avec un étage, et fonctionnel 24h sur 24. Des aménagements qui se feront en groupes de travail avec les principaux intéressés, les syndicats, le DDSP, et la Préfecture. Effectif envisagé : entre 50 et 60 fonctionnaires de police. Actuellement, il n’est utilisé que par 15 policiers.

Sur l’aspect fonctionnel, il y aurait uniquement 2 à 3 véhicules hybrides pour les interventions urgentes depuis le commissariat, et le transfert des interpellés vers le commissariat central. Pour Valentin Bruyère, coopérateur à la sécurité : « en centre-ville, il est important d’insister sur le côté proximité en déployant des patrouilles pédestres et à vélo […] Nous voulons vraiment une présence permanente et visible afin de dissuader, rassurer et instaurer un réel contact avec les citoyens sur l’ensemble de la ville. »

Femmes victimes de violences conjugales

Sur la question des femmes victimes de violences conjugales, le service actuel de la ville offre trois demi-journées de permanence téléphonique. Dans la proposition du projet de commissariat mixte, une ligne téléphonique sera active toute l’année, et 24h sur 24 avec des personnes formées qui vont privilégier une relation de confiance. Priorité : établir un contact pérenne avec la victime pour pouvoir l’accompagner jusqu’au dépôt de plainte. Une convention avec des hôtels sera aussi mise en place pour une prise en charge rapide, voire immédiate. Exemple, si l’appel d’urgence est donné après 22h, la possibilité de trouver une chambre en sera facilitée. « Ce nouveau commissariat veut dans ce domaine des violences faites aux femmes apporter une mise en protection immédiate, un réel accompagnement juridique, des conseils, et une assistance dans les différentes démarches administratives, » précise Valentin Bruyère. L’autre précaution sera de mettre à la disposition de ces femmes une télécommande de SOS géolocalisée.

Le bouton SOS

Le bouton SOS sera mis gratuitement à disposition des commerçants qui le souhaitent. Objectif : avoir une alerte anticipée, et ainsi produire une intervention rapide. Ce bouton SOS pourra également être mis à disposition des écoles, des collèges, des lycées, des maisons pour tous, des services d’urgences, des cliniques, des hôpitaux, et des foyers.

Détails techniques : en accord avec les détenteurs, il sera possible de connecter les caméras du commerce, ainsi qu’une écoute sonore, lors du déclenchement. Une simple pression sur le bouton, lance l’enregistrement et la diffusion immédiate de l’ambiance sonore, à travers le boîtier. Images : les caméras du commerce pourront être aussi transférées automatiquement sur les écrans du Centre de Supervision Urbaine de Montpellier (CSU). Et les caméras de la ville à proximité du bouton de SOS utilisé se règleront automatiquement vers la zone de l’alarme. Elles permettront d’évaluer la nature du problème depuis l’extérieur, et de décider rapidement d’une réponse en adéquation avec le niveau de sécurité requis.

Côté finances : le coût est d’environ 150€ et 1,4€ par mois d’abonnement pour la carte SIM. La totalité des dispositifs boutons SOS, et télécommande de ce projet sera financée par la ville, en partenariat avec les chambres consulaires ( chambre de commerce et d’industrie, et chambre de métiers et de l’artisanat ).

Intervention de Patrick Vignal le vendredi 8 novembre. Interviews de Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques, coopérateur à l’urbanisme et de Valentin Bruyère coopérateur à la sécurité :

Voir aussi : [VIDEO & ITW] Patrick Vignal, « la sécurité, c’est mon affaire »

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