François Asselineau a dévoilé samedi 5 octobre, dans son discours de rentrée politique à Vallères, près de Tours, une première liste de 44 villes de plus de 5 000 habitants, dans lesquelles l’Union populaire républicaine (UPR) présentera des candidats sous ses propres couleurs aux élections municipales des 15 et 22 mars 2020.
Dans un communiqué, le parti qui défend une sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan, souhaite participer aux élections municipales pour « diffuser très largement ses analyses et propositions politiques. »
L’UPR ne présentera qu’un candidat en Occitanie, à Montpellier.
C’est Kamy Nazarian qui mouillera le maillot. Ancien candidat aux législatives sur la 9e circonscription de l’Hérault, le candidat avait réalisé, en 2017, 291 voix au premier tour (0,77%).
En mai dernier, l’UPR avait réalisé 984 voix à Montpellier (1,45%) et 265 950 voix (1,17%) dans toute la France, le « plus haut score national » du parti.
Le parti fondé en 2007, qui affirme vivre des cotisations de ses 25.000 adhérents (à jour de cotisation) et de dons, espère aussi présenter « des candidats sur des listes citoyennes apolitiques ou d’intérêt général que l’on retrouve fréquemment dans les villes de petite taille et dans les villages ».