[VIDEO & ITW] À Nîmes, les insoumis du 38 rue porte de France sont dans la co-construction d’une liste, et d’une politique locale pour dire : « venez siéger au conseil municipal pour appliquer votre programme ! »
Pour Karine Voinchet, militante LFI, il y a un souhait précis : « je voudrais que l’on soit débordés par les citoyens qui veulent prendre les choses en main […] Mon objectif, c’est que les gens soient à nouveau concernés par ce qui se passe dans leur ville. »
Chez ces insoumis, l’idée semble établie qu’il faille aller au-delà d’un ralliement des partis. L’appel au rassemblement des forces de la gauche nîmoise, avec « Nîmes nouvelle page » ne les concerne pas : « on veut la garantie que les gens ne soient pas trahis […] que leur vote ne soit pas détourné, » affirme Karine Voinchet. Transparence, élus révocables, charte Anticor signée, et l’ADN programmatique de l’avenir en commun pour « la gestion de nos biens communs, » sont les socles de l’initiative : “Nîmes, prenons la parole !”
La solution qu’ils proposent : une démarche citoyenne ouverte et participative. À l’image des mouvements comme “l’Archipel Citoyen” à Toulouse, et “Nous Sommes” à Montpellier, des démarches qui devraient obtenir le soutien de La France insoumise.
ITW Karine Voinchet, militante La France insoumise Nîmes : « notre démarche est de faire participer les citoyens à la co-construction d’un programme […] et ainsi les réenchanter, leur donner envie de voter à nouveau. »
“Nîmes, prenons la parole,” une première étape qui affiche la volonté d’aller chercher les abstentionnistes et les non-inscrits. Un but : “créer et soutenir une dynamique qui implique chacune et chacun de nous dans la vie de la ville.” À compter de 2020, les demandes d’inscription sur les listes électorales pourront être déposées jusqu’au 6e vendredi qui précède un scrutin. Un élément qui peut aider pour rassembler les 50% de la population qui ont tendance à bouder les urnes. Avec des chiffres qui laissent perplexe, sur l’ensemble d’une population légale de 144 940 habitants (en 2011) il y avait en 2014 pour les élections municipales : 85 991 inscrits et 48 531 votants. Jean-Paul Fournier DVD, maire actuel de Nîmes avait été élu avec 22 491 voix au second tour.
Voir aussi : L’appel des 600, ou l’appel au rassemblement des forces de la Gauche nîmoise