Mardi noir prévu. Environ 120 lycées subissaient des perturbations hier lundi, dont certains ont été totalement bloqués, selon le ministère de l’Éducation nationale.
Mardi noir prévu
Les lycéens mobilisés réclament la suppression de mesures annoncées dont certaines sont déjà mises en place, comme Parcoursup, la réforme du bac ou la mise en place du service national universel. Dans l’académie de Montpellier, une trentaine d’établissements vivent au rythme de nombreuses protestations, avec des tentatives de blocage.
Voir aussi : CRS et lycéens à Nîmes, interventions et blocus rapides
L’Union Nationale Lycéenne (UNL) appelle à des blocages tous les jours, et aujourd’hui 11 décembre à un « mardi noir », pour « contrer ce gouvernement aveugle, et sourd à toutes nos préoccupations ».
Réaction à l’intervention du Président #macron20h
L’UNL considère qu’il y a une totale méprise de la part d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui n’annonce rien sur l’Éducation durant son allocution.
#macron20h : totale méprise de la part d'@EmmanuelMacron et de son @gouvernementFR qui n'annonce rien sur l'Education alors que cela fait 2 semaines que la colère des lycéen-ne-s s'exprime. En conséquence, l'appel du #MardiNoir est renouvelé avec encore plus de force ! pic.twitter.com/erELRHCvWb
— Mouvement National Lycéen (@MNL_National) December 10, 2018
Voir aussi : L’allocution d’Emmanuel Macron à la nation
Le SGL (Syndicat général des lycéens) et la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) appellent avec l’UNL à ce « mardi noir »
Un déni pour Louis Boyard
Louis Boyard, le Président de l’UNL insiste sur un fait, après 10 jours de mobilisation et voilà : « 10 jours qu’Emmanuel Macron n’a pas prononcé une seule fois en public le mot lycéen » ; « plus qu’un mépris, c’est un déni. »
Ça fait 10 jours qu’on mobilise des centaines de lycées, 10 jours qu’il nous met à genoux et nous matraque.
— Louis Boyard (@l_boyard) December 10, 2018
10 jours qu’@EmmanuelMacron n’a pas prononcé une seule fois en public le mot «lycéen».
Plus qu’un mépris, c’est un déni.
Lycéennes, lycéens continuons la mobilisation !