En fin de journée, sur la place de la Comédie, les associations féministes ont installé des tables pour interpeller les passant.e.s et montrer leurs actions.
Étaient présentes, Le Planning familial, Le mouvement du Nid, Osez le Féminisme, Amnesty international, Citoyennes maintenant, et la lutte contre le harcèlement de rue (Women March). L’ambiance était sympathique avec affiches et tracts.

Cindy GATIMEL, artiste plasticienne et bénévole au Planning familial a fait une performance en peignant Rosie the riveter afin de mettre en avant la diversité des activités exercées par les femmes : prof, ingénieure, vendeuse, avocate, plombière, coiffeuse, pilote…
Rosie the riveter dont le modèle est décédé cette année à l’âge de 96 ans, est en fait une image de propagande américaine de la deuxième guerre mondiale pour encourager les femmes à travailler comme ouvrières pour participer à l’effort de guerre. Cette image fait aujourd’hui partie de la culture populaire des icônes féministes.
Amnesty International faisait signer des pétitions pour les femmes dans le monde, par exemple contre les lois qui durcissent le droit à l’avortement en Pologne. Et ses bénévoles ont réalisé un happening qui a interpellé un public relativement nombreux, contre les violences faites aux femmes et en particulier l’excision.
Les mouvements #meetoo et #balancetonporc ont libéré une parole féminine que les associations connaissent déjà, mais celle-ci a été entendue par un public plus large et relayée dans tous les médias. Et beaucoup de femmes se sont enfin décidées à porter plainte contre leurs agresseurs. C’est une visibilité plus importante pour le combat féministe comme l’explique Emmanuelle MISSLIN, porte-parole d’Osez le féminisme 34.
Comme tous les 8 mars, les associations féministes profitent de la journée internationale des droits des femmes pour mettre en valeur le travail qu’elles réalisent au quotidien et qui permet à de nombreuses femmes en France et dans le monde de se défendre contre les injustices dont elles sont victimes, de réclamer l’égalité des droits et son application, la liberté de choisir leur vie et de finalement s’émanciper.