Occitanie : Près de 2 habitants sur 3 (65%) ont déjà utilisé des applications ou sites Internet spécialisés proposant des prises de rendez-vous médicaux en ligne.

L’usage des applis ou des plateformes est largement choisi plus que subi. Et précision, 22% ont été obligés d’y recourir, car le médecin le demande. En revanche, la téléconsultation, un usage encore à la marge malgré un potentiel intéressant pour réduire les délais d’obtention de rendez-vous. 27% ont déjà eu recours à ce mode de consultation dont 21% pour un généraliste et 14% pour un spécialiste. (Étude réalisée par l’institut BVA pour France Assos Santé Occitanie par téléphone du 30 août au 14 septembre 2021 auprès d’un échantillon de 1003 habitants d’Occitanie grâce à la méthode des quotas)

DMP, ENS, INS : des services numériques encore peu connus des habitants d’Occitanie

Parmi les outils et services numériques développés sur l’ensemble du territoire national, le (DMP) Dossier Médical Partagé est aujourd’hui connu par un peu plus de la moitié des habitants d’Occitanie (52%), mais d’un usage très limité (11%). L’Espace Numérique de Santé ou « Mon Espace Santé » (ENS) qui sera déployé sur l’ensemble du territoire national en janvier 2022 est connu de 39% des habitants. L’Identifiant National de Santé (INS) n’est connu que de 20%.

Mais le numérique en santé se développe, Mon Espace Santé, le Dossier Médical Partagé ou encore la téléconsultation. En Occitanie, les acteurs régionaux de santé sont très impliqués dans leur mise en place. Les habitants sont largement connectés, mais restent encore dubitatifs lorsqu’il s’agit d’utiliser le numérique pour leur santé. 86% des habitants d’Occitanie sont connectés à Internet depuis leur domicile.

France Assos Santé Occitanie agit en qualité de Délégation Régionale de l’UNAASS (Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé). Tous les acteurs régionaux de santé sont invités à sensibiliser et accompagner les usagers pour qu’ils puissent se saisir du numérique. France Assos Santé Occitanie veillera à y contribuer : l’information, la pédagogie et l’accompagnement des populations les plus fragiles seront bien sûr essentiels dans la transition vers l’e-santé pour tous.

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