Dans la nuit de mercredi à jeudi 14 octobre, plusieurs militants montpelliérains ont décidé de parcourir la ville en éteignant les enseignes restées allumées et en recouvrant les publicités éblouissantes.
La manifestation organisée par Anv-Co21 Montpellier visait à sensibiliser au problème de la pollution lumineuse, à quelques encablures du Jour de la Nuit, le 9 octobre dernier.
Selon les militants, entre 23h et 1h, 28 commerces dont les enseignes et/ou vitrines ont été éteintes et 13 panneaux de publicités lumineux blanchis. Selon le RLPI, une bonne partie des vitrines et publicités installées sur le domaine privé ont sur la Métropole de Montpellier une obligation d’extinction entre 23h et 7h du matin. Un acte politique nécessaire pour les militants, « nous déplorons qu’au niveau du Règlement local de Publicité Intercommunal (RLPI) de la métropole ne figure pas l’interdiction totale des écrans numériques publicitaires, alors même que monsieur Delafosse s’y était spécifiquement engagé au travers de la mesure 22 du Pacte pour la Transition », précise Delphine Marc, du groupe ANV-COP21 Montpellier.
En pratique, les militants demandent « le respect de la législation actuelle, mais aussi l‘interdiction des écrans numériques (enseignes, vitrines et publicité) et des dispositifs d’éclairage d’affiches publicitaires dans l’espace public ; à minima, l’extinction des publicités lumineuses sur mobilier urbain (abribus, « sucettes », kiosques à journaux…) au même titre que les publicités “classiques” sur le domaine privé et des enseignes lumineuses et vitrines dès la fermeture de l’établissement, ainsi qu’en journée entre 9h et 17h ».