En France dans la 5ème puissance économique mondiale en 2021, des populations vivent encore dans des bidonvilles et subissent une extrême précarité.
Une fois ce constat fait, il nous faut faire avec la réalité et seules deux méthodes en totale opposition se dégagent pour affronter cette situation.
La majorité municipale à laquelle nous participons a fait le choix depuis son élection de travailler en partenariat avec tous les interlocuteurs du terrain (services de l’Etat, organismes sociaux, éducation nationale) pour affronter cette réalité, en lien avec le milieu associatif qui réalise des actions formidables avec les populations qui vivent en bidonvilles. Il nous a semblé nécessaire, à l’occasion de la contractualisation du plan pauvreté d’améliorer l’hygiène et la sécurité sur ces lieux pour qu’on rende à ses habitants un minimum de dignité. Nous le savons une politique globale est indispensable pour sortir durablement de cette situation : en matière d’accès aux droits, à la santé, d’insertion et de formation professionnelle, de scolarisation, etc…
La deuxième méthode, choisie par le nouveau préfet du département, est de faire disparaitre ce phénomène sous les bulldozers. La violence physique et symbolique des expulsions du 31 Août au camp du Mas Rouge et du 8 Septembre au camp du Zénith 2 est inacceptable. Lors de sa prise de fonction il a déclaré vouloir « nettoyer la ville », il commence en criminalisant la pauvreté. Cela en dit long sur le projet de territoire de M. Moutouh, nommé cet été par le président de la République, concernant Montpellier. C’est bien la politique du gouvernement de plus en plus violente envers la classe des exploités qui s’exprime dans ce cas : pour les plus précaires c’est bulldozer et pour les plus riches suppressions de l’ISF.
Les élus communistes et républicains de la Ville de Montpellier condamnent ces expulsions et souhaitent que nous puissions travailler de manière partenariale comme nous l’avons fait pour le squat des anciennes archives, pour sortir durablement ces personnes de la grande précarité.
Groupe Communiste et Républicain de Montpellier