Le Président a été agressé en marge d’un déplacement, alors qu’il s’approchait des quelques personnes présentes à la sortie du lycée hôtelier de Tain-L’Hermitage.
L’individu a saisi l’avant-bras du président, puis l’a giflé en s’écriant « Montjoie Saint-Denis ! À bas la Macronie ! », reliant son action aux idées antirépublicaines des royalistes français.
🔴🇫🇷FLASH – Emmanuel #Macron vient de se faire gifler par un homme dans la Drôme. (📹NC) pic.twitter.com/GkotmoLb6n
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) June 8, 2021
Selon franceinfo, deux hommes ont été interpellés, et placés en garde à vue dans la foulée.
Pour la Présidente de Région : « Assez ! le temps du sursaut républicain est venu »
« L’agression dont a été victime ce jour Emmanuel Macron est inadmissible. S’en prendre physiquement au Chef de l’État, c’est s’en prendre aux fondements mêmes de la République et de la démocratie, car ce sont bien elles qui sont visées », explique l’élue avant de continuer, « comme de nombreux élus de terrain, je constate depuis des mois la dégradation du débat politique dans notre pays. Je veux le redire haut et fort : cette dégradation a des conséquences quotidiennes pour toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour l’intérêt général.
Le nombre d’agressions d’élus, mais aussi d’agents du service public ne cesse d’augmenter, tout comme les menaces verbales et physiques, et des actes indignes se répètent à intervalles réguliers, comme récemment l’intrusion dans l’hémicycle du Conseil régional d’Occitanie par des activistes d’extrême droite de l’Action Française. »
Surtout « Le débat politique dans notre pays ne peut se résumer à une violence verbale continue, alimentée par des fausses rumeurs, des thèses complotistes ou extrémistes. La situation dans laquelle se trouve le pays après plus d’un an d’une crise sanitaire et économique sans précédent, nécessite du sang-froid, de l’éthique et de la responsabilité. La France doit retrouver rapidement le chemin de l’union et du collectif. »
Je condamne l'agression dont a été victime le président de la République @EmmanuelMacron.
La violence politique dans ce pays a atteint un niveau inacceptable.
Assez !— Carole Delga (@CaroleDelga) June 8, 2021
« L’agression du Président de la République témoigne de l’état de notre vie politique et démocratique » – Aurélien Pradié
Pour le Député du Lot, secrétaire général des Républicains et candidat à la présidence de la Région Occitanie, « l’agression du Président de la République est intolérable. Ce geste est un geste de lâcheté. Aucun désaccord, même profond, ne peut le justifier. Je le condamne fermement. Aujourd’hui, l’image d’un citoyen s’en prenant à une institution de la République dit beaucoup de l’état de notre société. La vie démocratique de notre pays souffre. Il nous faut collectivement prendre conscience de cela.
Nous, responsables politiques, sommes les premiers concernés. Dans les moments troubles que nous traversons, les comportements de certains élus viennent conforter le délitement des valeurs auquel nous assistons dans l’ensemble de notre pays. Peu à peu, la vie politique s’est abîmée. Entre opportunismes, mise en scène de communication, perte du respect et division des français. Peu à peu nous avons banalisé le pire. Dans notre Région, la violence politique n’est pas absente. De l’invasion du conseil régional avec la complicité d’un élu RN, jusqu’aux menaces physiques de la part des candidats extrémistes, la violence est partout.
Depuis plus de 4 ans, notre opposition au Président de la République et notre combat contre l’extrême-droite se font par les idées. À quelques jours d’un scrutin démocratique essentiel, il est grand temps que nous retrouvions nos repères les plus fondamentaux, en commençant par une vie politique plus digne. »
Du côté de Florence Gutknecht, colistière d’Antoine Maurice, candidat aux élections régionales, « la violence des gestes ajoutée à celle des mots vis-à-vis des élus de la République et des candidats est intolérable ».
La gifle infligée au Président @EmmanuelMacron est inadmissible et nous atteint tous. La violence des gestes ajoutée à celle des mots vis-à-vis des élus de la République et des candidats est intolérable @afpfr @lemouvementinfo #solidarité #démocratie @MLMontpellier
— Florence GUTKNECHT (@FLOGUTK) June 8, 2021
Du côté de la Présidente du Département du Gard, Françoise Laurent-Perrigot, « le Président de la République en déplacement dans la Drôme vient d’être victime d’un acte violent. Je condamne fermement ce geste qui n’a pas sa place dans notre démocratie et notre République. J’appelle solennellement chacun et chacune à refuser que la violence s’empare du débat démocratique et invite l’ensemble des candidats, sympathisants, militants et citoyens à des campagnes électorales dignes dans le respect de nos institutions républicaines. »