Devant le centre municipal de santé de Capestang, Pierre Polard (Hérault Debout) et plusieurs candidats du Printemps Héraultais présentaient leurs propositions communes en matière de santé.
Le Maire Capestang, initiateur du centre municipal de santé, mais aussi candidat aux élections départementales face à Kléber Mesquida sur le canton de Saint-Pons-de-Thomières, Pierre Polard était fer, ce jeudi après-midi, de présenter cette « solution collective » inspirée du modèle capestanais : les centres départementaux de santé.
« Sur la santé aussi le Département peut agir et protéger ! »
Pour Nelly Lacince, candidate sur le canton Montpellier-Castelnau, « en matière de santé, il faut rompre avec les pratiques actuelles de la majorité départementale […] il faut rapprocher les services des usagers et réhumaniser un secteur maltraité ».
En pratique, les forces de Gauche rassemblées par le Printemps Héraultais (EELV, LFI, Génération.s, Ensemble, PG et GDS) et l’Hérault Debout proposent la création dans le Département de centres départementaux de santé, où médecins et secrétaires médicales seraient salariés. La mutualisation départementale pourrait aussi avoir la vertu d’éviter la concurrence des villes des Hauts cantons pour attirer des médecins.
En France, une telle solution est déjà expérimentée en Saône-et-Loire, où six centres de santé territoriaux et 22 antennes médicales maillent le territoire.
Du côté de Nordine Maktoubi, candidat sur le canton de Gignac, cette mesure doit permettre de rappeler que « la santé est une priorité […] et qu’il faut lutter contre les déserts médicaux ».
Les deux collectifs proposent aussi de financer les études de médecine des étudiants du département, en échange de leur installation sur un territoire rural pendant 5 ou 10 ans, à l’image des Départements de la Lozère, de la Creuse, ou de l’Yonne.
