De prime abord, le site, à 7 petits kilomètres de Nîmes, n’est qu’un immense terrain vague avec de discrets arbres disséminés ici et là.
Le tout est à proximité d’une ligne ferroviaire et d’une vieillissante route goudronnée. Pourtant, c’est bien là que dans « 6, 7 ans environ » selon la Préfète du Gard, sera construite la nouvelle maison d’arrêt de Nîmes, d’une capacité d’accueil de 700 places. D’ici là, des travaux colossaux seront effectués sur site et aux abords. Découverte.
Présentation du site de la future #Prison à 7 kilomètres de #Nimes en présence de @franckproust @NimesMetropole, Marie Francoise #Lecaillon @Prefete30 , @fdumasdeputee @LaREM_AN et plusieurs personnalités locales. #justice #penitentiaire pic.twitter.com/qtyyrtGzsy
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« On sait tous que l’endroit est certes vaste mais très bien situé, à la fois sur les communes de Générac, Milhaud et Nîmes, en grande partie et à 7 kilomètres du centre-ville de cette dernière« , se satisfait, Franck Proust, Président de Nîmes Métropole. Vaste, le terrain l’est actuellement mais ne l’a pas toujours été ces derniers temps. L’entreprise de construction Oc’Via avait utilisé la même zone comme base logistique et base de vie lors de la construction, entre 2015 et 2019, du contournement ferroviaire entre Nîmes et Montpellier.
« Ce matin, c’est le lancement officiel d’un projet majeur dépassant toutes les étiquettes politiques », se réjouit la députée du Gard, Françoise Dumas, ajoutant que « l’actuel site pénitentiaire de Nîmes atteint les 200% de surpopulation. C’est une situation inacceptable. Donc la construction d’un nouveau centre pénitentiaire est évidemment une bonne chose.«
Alors que le terrain est aujourd’hui une immense friche, le centre pénitentiaire sera au cœur d’une « Zone d’Activités Economiques étendue sur 30 à 35 hectares et qui prévoit aussi une base pour le fret ferroviaire raccordé directement à la ligne TER toute proche ainsi qu’une offre foncière pour y accueillir de nouvelles entreprises.« , a détaillé par le menu, Franck Proust, Président de Nîmes Métropole.
Interrogé par la presse locale sur l’attractivité du terrain pour de nouvelles entreprises, ce dernier a tenu à rappeler que « ce matin, on part d’une page blanche. On sait qu’ici, dans 7 ans, il y aura notamment un centre pénitentiaire et une zone d’activités économiques. Par contre, le nombre d’entreprises et les potentielles créations d’emplois sont impossibles à chiffrer pour le moment. »
#Justice. Le Président de @NimesMetropole , @franckproust s’exprime sur la construction du futur site #penitentiaire de 700 places près de #Nimes et #Generac dans le #Gard. Ouverture prévue en 2027. @justice_gouv @E_DupondM. @procureurNimes. @fdumasdeputee pic.twitter.com/XUd4zCoxED
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Satisfaite de voir un site qu’elle découvrait ce matin, moins de six semaines après sa nomination comme nouvelle Préfète du Gard à la suite de Didier Lauga, Marie-Françoise Lecaillon a répété à l’envi que « les services de l’Etat comme le gouvernement seront constamment aux côtés de Nîmes métropole sur ce projet pénitentiaire mais aussi économique« .
Dans les faits, la maison d’arrêt devrait s’étendre sur une quinzaine d’hectares.
Sa construction devrait démarrer à l’été 2024, pour une ouverture prévue en 2027, si les délais sont tenus. Les différentes personnalités présentes se félicitaient de concert, en constatant que « rien que sur la prison, entre 330 et 350 emplois seront créés entre les surveillants, les agents administratifs etc… », comme l’a précisé Marie-Françoise Lecaillon, Préfète du Gard. Chiffres donnés par la représentante de l’Etat dans le Gard, auxquels il faut ajouter les « 4 à 5 millions d’euros de prestation de blanchisserie, d’entretien et de restauration confiés à des entreprises locales, dès lors que la maison d’arrêt sera ouverte« , ajouté par Franck Proust, Président de Nîmes Métropole.
Rappelant qu' »un projet de site pénitentiaire est un projet lancé pour un siècle« et toujours très au fait sur les questions de Défense, de Justice et de Sécurité intérieure, Françoise Dumas, députée de la 1e circonscription du Gard, se félicite de la construction d’un grand site pénitentiaire d’une capacité de 700 places, à proximité immédiate de la ville-préfecture du Gard.
#Gard. Réaction de @fdumasdeputee @LaREM_AN au lancement de la construction du site pénitentiaire de 700 places prévu à 7 kilomètres de #Nimes. @procureurNimes. @j_paulfournier @nimes. @franckproust @NimesMetropole.. @justice_gouv pic.twitter.com/hXMRqh7ioV
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Planning prévisionnel pour le futur centre pénitentiaire de Nîmes Sud
Début 2021 : choix officiel du site.
Juin 2021 : Validation par l’Agence Publique pour l’Immobilier de Justice (APIJ.)
Septembre 2022 : Dépôt officiel de l’autorisation environnementale
Octobre 2023 : Obtention de l’autorisation environnementale
Fin 2023-Début 2024 : Création de la Zone d’Activités Economiques.
Eté 2024 : Démarrage des travaux de la future maison d’arrêt
Début 2025 : Réalisation de la ZAC.
2027 : Mise en service de la maison d’Arrêt.
