Le rendez-vous de la manifestation déclarée en Préfecture est fixé place Carnot à 11h.
Pour les organisateurs, « Nous pouvons encore manifester sans drones au-dessus de nos têtes !!!! Si la loi n’est pas censurée par le Conseil Constitutionnel le 1er juillet nous serons tous surveillés : drones, reconnaissance faciale, caméras reliées au commissariat …. Retrouvons-nous avant de saisir le Conseil Constitutionnel contre la Loi Sécurité Globale pour exiger le respect de nos droits et libertés de nous retrouver entre amis sans surveillance ».
La loi pour « une sécurité globale préservant les libertés » a été adoptée, jeudi 15 avril, par un ultime vote (75 voix pour et 33 contre) à l’Assemblée nationale. Du côté des parlementaires, le groupe du Parti socialiste a d’ores et déjà annoncé saisir le Conseil constitutionnel sur l’ensemble du texte.
#PPLSécuritéGlobale | ✅ L'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi pour une sécurité globale préservant les libertés, compte tenu du texte de la commission mixte paritaire.
En savoir plus ➡️ https://t.co/sarhukbcFI#DirectAN pic.twitter.com/52BGYgq3Mi— Assemblée nationale (@AssembleeNat) April 15, 2021
Dans cette nouvelle mouture de la « Loi Sécurité Globale », l’article 24 crée un nouveau délit dans le Code pénal (art. 226-4-1-1), sanctionnant d’une peine de cinq ans d’emprisonnement la « provocation, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, à l’identification » d’un gendarme, d’un policier, d’un agent des douanes ou de leurs proches.
« La réécriture de l’art 24 #PPLSécuritéGlobale ne va rien changer : autocensure, intimidations, arrestations arbitraires de journalistes. Globalement, cette loi porte atteinte à nos libertés fondamentales » dit @manupoupard pic.twitter.com/O5HVwqz6P2
— SNJ – premier syndicat de journalistes (@SNJ_national) April 15, 2021