Hérault signature du pacte d'engagement pour une route plus verte (©JPV)
Hérault : signature du pacte d'engagement pour une route plus verte (©JPV)

Hôtel du Département de Montpellier, ce lundi 12 avril le Président du Département Kléber Mesquida a signé un pacte d’engagement avec les acteurs locaux des infrastructures de mobilité.

L’objectif : « renforcer les efforts communs pour créer des équipements routiers durables. » L’Hérault est le tout premier département à signer ce pacte d’engagement élaboré par l’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité. Bref l’IDRRIM !

Pacte d’engagement ?

Règles, normes, bonnes pratiques, méthodes : l’IDRRIM  a été créé en 2010, pour proposer un espace de réflexion et d’actions, afin d’être capable de définir un référentiel commun. Avec des représentants des secteurs publics et privés, des comités opérationnels, cet institut se veut « un label de confiance et de fiabilité pour tous ses partenaires. »

Alors, en quoi consiste ce pacte d’engagement ? Au-delà du fait de « renforcer des efforts communs. » Il est question « de décliner le texte élaboré par l’IDRRIM par rapport aux enjeux locaux. » En clair, il s’agit d’ajuster des projets d’aménagement du territoire en phase avec le développement durable : énergies et matériaux plus propres, travaux moins polluants, sécurité routière maximale, avec des routes numériques et intelligentes, et à noter aussi une concertation citoyenne.

« On saura mesurer le bilan carbone. » Kleber Mesquida

Quand on fait un pacte, il faut se donner les moyens de le contrôler. Question à Kleber Mesquida : quels sont les moyens de contrôle de ce pacte ? Réponse : « lorsque nous allons lancer un projet, et que nous aurons des propositions qui respectent ce pacte-là ! On saura mesurer le bilan carbone […] Et dans l’attribution des dossiers, des marchés, on a toujours des critères de sélection avec des notations. Et chaque fois que l’on aura des solutions innovantes qui vont dans le sens que l’on préconise, il y aura une bonification en termes de points. » Cela, en plus des paramètres « de prix, de technicité et de délais. »

[AUDIO] Interview avec Kleber Mesquida, président du département de l’Hérault :

« Le monde que nous voulons pour demain. » Sébastien Pailhes

Sébastien Pailhes de chez Syntec Ingénierie, une fédération qui réunit 70.000 entreprises, donnera la définition des 7 piliers de l’engagement :

  1. « Privilégier la réduction des émissions à la source,
  2. Identifier les mesures permettant de réduire l’empreinte carbone et tendre vers la neutralité,
  3. Promouvoir l’éco-conception et le recyclage des matériaux,
  4. Prévoir des mécanismes de compensation,
  5. Éclairer les choix des décideurs en faveur de solutions sobres en carbone,
  6. Proposer des solutions innovantes pour de meilleures performances environnementales,
  7. Apporter des méthodes et des outils pour une transition digitale des infrastructures. »
    .

Le délégué Régional Occitanie Pyrénées Méditerranée rappellera que l’ADN de l’ingénierie : « c’est d’imaginer et concevoir le monde que nous voulons. Et surtout celui que nous voulons pour demain. »

Dans le développement du réseau, le Département est un acteur de premier plan en termes de mobilités et d’infrastructures routières. L’idée d’un tel pacte est de produire « une route verte et high-tech, en phase avec les demandes des citoyens et les enjeux climatiques. »

Étaient réunis pour cette signature : Kléber Mesquida, président du Département, Jean-Marc Boyer, délégué départemental de l’Hérault de l’Union National des Industries de Carrières et Matériaux de Construction Occitanie (UNICEM), Olivier Giorgiucci, Président de la Fédération Régionale des Travaux Publics Occitanie, Jean-Luc Nurdin, vice-Président de Routes de France Occitanie Méditerranée, Sébastien Pailhes, délégué Régional Occitanie Pyrénées Méditerranée de Syntec Ingénierie, et Philippe Vidal, vice-président délégué à l’aménagement du territoire.

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