Université Paul Valéry - Montpellier (© Illustration)

La présidence de l’Université Paul Valéry avait affiché, dès janvier, sa volonté de faire passer l’ensemble des examens du second semestre en présentiel.

Pour plusieurs raisons d’ordre pratique, le SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) s’était mobilisé les 16 et 22 mars, avant de lancer une pétition signée par plus de 9000 étudiants, pour que les examens restent en distanciel. Une pétition a aussi été lancé par l’UNEF Montpellier CAGE.

Toutes les évaluations du second semestre seront en distanciels.

Lundi 15 mars, à la suite de cette pétition, une nouvelle proposition a été faite à la présidence de l’université, pour que la seconde évaluation du second semestre soit réalisée totalement en distanciel.

Cette proposition a finalement été acceptée et adoptée par l’université, mais avec un changement, les examens ont été avancés de trois semaines.

Les examens avancés de 3 semaines ?

Le SCUM proteste. « Nous avons immédiatement contacté la présidence de l’université pour nous faire le relais de l’inquiétude des étudiantes et étudiants », expliquent les représentants du SCUM. « Dans le contexte actuel, fortement anxiogène, toute modification des conditions et dates d’examens est susceptible d’amplifier les difficultés auxquelles font face les étudiantes et étudiants. En effet, un avancement des dates d’examens annoncé aussi tardivement peut impacter de façon fortement négative l’organisation des révisions par les étudiantes et étudiants. »

Même son de cloche pour l’UNEF, « c’est une atteinte directe et violente à nos formations, nos conditions d’études et de révisions ».

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