Le gouvernement n’écarte pas l’hypothèse d’un troisième confinement. Celui-ci pourrait être mis en place fin janvier, début février.

Après deux confinements et un couvre-feu national instauré entre 18 heures et 6 heures, la communication gouvernementale anticipe le pire et prépare peut-être l’opinion au reconfinement.

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Alors que Samedi soir, le Pays faisait face à une première baisse du nombre de contaminés au Covid-19 et hospitalisés en réanimation. Selon le dernier bilan du coronavirus en France, communiqué le 23 janvier, dans la soirée, il y avait, 3 035 181 cas confirmés (+23 924 en 24h), 72 877 décès (+230 en 24h), 2 896 patients en réanimation (-16 en 24h), 50 901 décès à l’hôpital (+230 en 24h) et 21 976 décès en EHPAD et EMS.

Face à cette situation sanitaire incertaine, les ministres préparent l’opinion et tendent le bâton du reconfinement.

Ce week-end, le ministre de la Santé a précisé le calendrier auprès du Parisien, la décision sera prise la semaine prochaine, le temps « d’être fixé sur les effets du couvre-feu », « On le sera la semaine prochaine ». Et de préciser : « Si ça ne baisse pas, si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment. Et cela s’appelle le confinement. Si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. » Comme pour synthétiser, Olivier Véran résume : « Dans le meilleur des scénarios, on arrivera à faire baisser la pression épidémique. Si ce n’est pas le cas, on n’attendra pas le mois de mars pour agir. On n’attendra pas qu’une nouvelle vague arrive pour prendre les bonnes mesures ».

Du côté du Journal du dimanche, on n’y va pas par quatre chemins ce dimanche, le reconfinement ne serait qu’une question de temps. Emmanuel Macron pourrait prendre la parole mercredi 27 janvier, jour du prochain conseil de défense.

Les écoles vont-elles fermer ?

C’est au tour du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, de prendre son bâton de pèlerin, toujours auprès du JDD, « la situation permet la continuité scolaire. Mais nous sommes vigilants ».« Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre avec les établissements ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné ».«Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse, même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants ». Jean Castex en conférence de presse le 7 janvier dernier, avait fait savoir, que leur fermeture ne sera envisagée qu’en cas de « situation gravissime ».

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