Montpellier : le happening de la construction d’un drone sur la Comédie ne se fera pas. Et la volonté de pédagogie du collectif « Danger Loi Sécurité Globale » est-elle bâillonnée par la préfecture ? Serge Ragazzacci dénonce le « choix grave » du préfet de l’Hérault « d’interdire l’ensemble des manifestations. »

Remonté, presque en colère, Serge Ragazzacci, secrétaire départemental de la CGT (34) s’insurge : « c’est unique dans l’histoire sociale de notre département […] c’est une provocation qui est faite. »

Le responsable syndical interroge, en parlant de provocation. Mais avec une interdiction préfectorale qui impose une tranche horaire d’interdiction 14h-18h pour ce samedi 5 décembre, on pourrait même y voir un piège, ou s’engouffreraient dès 11h certains manifestants, pour se laisser enfermer dans une implacable logique de décrédibilisation.

Selon une source proche du dossier, la mairie de Montpellier prévoyait de mettre à la disposition du collectif : hauts-parleurs et chaises pour cet évènement statique. La CGT qui soutient le collectif « Danger Loi Sécurité Globale », devait être présente « avec une vingtaine de camarades » pour une distribution de tracts avec la Ligue des Droits de l’Homme, et toutes les autres associations. « Il s’agissait d’avoir une campagne d’information, il ne s’agissait pas du tout d’avoir une initiative de type manifestation, comme on l’entend traditionnellement, » précise Serge Ragazzacci.

[AUDIO] Interview de Serge Ragazzacci, secrétaire départemental de la CGT (34) :

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