Hier, jour de grève interprofessionnelle à l’appel de toutes les centrales syndicales, la grève s’est encore enracinée. Dans l’Hérault, environ soixante pour cent des professeurs des écoles étaient en grève et de nombreuses écoles étaient fermées.
A Montpellier le cortège comptait 20 000 personnes, à Béziers 10 000 et probablement un million dans tout le pays. Toutes résolument opposées au projet de retraites par points de Macron, prétendument universel.
Le Syndicat National Unifié des Instituteurs, directeurs et professeurs des écoles de Force Ouvrière de l’Hérault considère que le gouvernement sort encore un peu plus affaibli de la démission de son « Monsieur Retraite » qui portait cette contre-réforme.
Contrairement à ce que dit le gouvernement, il n’y a pas de problème de financement des retraites. L’augmentation constante de la productivité permet de les financer toutes même si le ratio de retraités augmente fortement. Il faut pour cela imposer l’augmentation des cotisations patronales. Cela modifiera à la hausse la part du PIB consacré aux retraites, mais pourquoi cela serait-il un problème puisque les richesses produites augmentent ?
Les salariés qui sont en grève, ont raison de l’être. A la veille des vacances scolaires le Snudi FO 34 apporte son soutien aux secteurs qui poursuivent la grève. Il appelle tous les professeurs des écoles à apporter leur soutien aux grévistes pendant les vacances scolaires. Il a appelé tous les professeurs des écoles à envoyer leur intention de grève à l’administration pour la semaine de la rentrée scolaire.
Les syndiqués du Snudi FO 34 exigent le retrait de ce projet de loi.