Il aura fallu un jugement du Tribunal pour que la majorité municipale se décide à faire les travaux d’aménagements nécessaires sur la place Goethe, nouvel emplacement choisi par elle du marché du mercredi à Pissevin. Malgré la proposition de médiation du juge, elle refuse toujours de recevoir les commerçants.
Quant aux habitants, ils auront été privés de marché pendant un mois. Et au mieux, on leur propose pour la suite moitié moins d’exposants, avec chacun moins de métrage. Au Conseil Municipal de février, nous avions proposé qu’il y ait deux demi-journées de marché au lieu d’une ; cette proposition n’a même pas été discutée par la majorité. Il est aussi possible d’envisager un autre lieu ; il y a au moins deux espaces plus grands et plus plats que la place Goethe : l’ancienne école Henri Wallon, et le stade du Vallon.
Si on ajoute la fermeture du supermarché de Trait d’Union depuis décembre, celle de la médiathèque Marc Bernard depuis septembre, le retard d’ouverture du poste de police de la place Corot promis pour le 1er janvier par M. Macron, la fermeture de plus de la moitié des commerces de la galerie Wagner à mesure de leur rachat par la société Agate, filiale de la Mairie et de l’Agglomération, on comprend la colère des habitants. Ils sont plus d’un millier à avoir signé la pétition « Contre l’isolement de nos quartiers ». Il est urgent que la Mairie et l’Agglomération, qui s’y refusent jusqu’à maintenant, reçoivent une délégation des habitants pétitionnaires, ainsi que les commerçants.
Christian BASTID, vice-président du Conseil Départemental,
conseiller municipal et conseiller d’agglomération ;
Sylvette FAYET, conseillère municipale et conseillère d’agglomération ;
Denis LANOY, secrétaire de la section de Nîmes du Parti Communiste.