Une journée prometteuse dans la continuité de la journée du 8 mars, cet acte XVII à Montpellier aurait pu se passer comme annoncé sur les réseaux sociaux des Gilets Jaunes : « dans la fraternité et la bonne ambiance » pour se lever « contre la politique de Macron et son gouvernement ! »

Mais impossible ! Les tensions entre forces de l’ordre et manifestants ont pris le dessus dès le début du rassemblement.

#Acte17, d’entrée de jeu “le bololo”

Alors que les femmes s’apprêtaient à occuper la tête du cortège, comme on peut l’observer dans la séquence vidéo ci-dessous, une présence maladroite ou provocatrice va mettre d’entrée de jeu “le bololo” pour reprendre une expression chère à Édouard Philippe. Avec des premières tensions qui empêchent un mouvement de femmes Gilets Jaunes ce 9 mars, dans la continuité de la journée internationale des droits de la femme.

Les Gilets Jaunes ont ensuite déambulé vers la préfecture avec une énergie décuplée par cette étonnante introduction des forces de l’ordre. Ils ont remonté la rue de la Loge sans heurt en scandant : « On lâche rien…« , et le classique des classiques : « Oh ! Emmanuel Macron, tête de c**, on vient te chercher chez toi » pour redescendre ensuite vers le Corum, où il leur a été impossible de rejoindre la place de la Comédie, sauf en passant par Antigone, la voie de tram et le passage qui débouche sur l’entrée du centre commercial du Polygone.

Le mouvement ne semble pas faiblir. Avec un surprenant contraste entre ceux qui veulent de la musique et quelques éléments qui commencent à casser même si des voix s’élèvent : « Non et non ! Arrêtez ça, pas en notre nom… »

À Béziers en revanche, c’est un jumelage entre Gilets Jaunes de Montpellier, et du Biterrois qui a pris l’engagement de trancher dans la façon de se mobiliser avec un mot d’ordre : « pacifiquement unis. » Initiative pour commencer, avec ce week-end baptisé Festi’jaune du Biterrois. Ambiance :

À Montpellier, même si l’on a pu espérer que les choses allaient changer, comme l’espoir que porte cette autre séquence musicale face aux forces de l’ordre, ce ne fut pas le cas.

Le rituel de certains « manifestants » a vite repris le dessus. Les premiers gaz lacrymogènes ont été lancés sur la place de la Comédie, puis canon à eau et gaz aussi devant la préfecture, pour repousser les « belligérants » vers le Peyrou. Une poursuite qui s’est engagée vers l’avenue de Toulouse, rythmée par de la casse, des feux de poubelles et des gaz lacrymogènes. Mais sur la place de la comédie, dés 16h00 tout était revenu au calme.

À Béziers, c’était toujours dans une ambiance de fête, que s’est terminée la journée, avec la promesse d’un barbecue convivial pour ce dimanche 10 mars à partir de 12h00. Rendez-vous au jardin de la Plantade : « pacifiquement unis. »

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