Tout commence en mai dernier, Nicolas Hulot tout juste ministre et fervent opposant à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (près de Nantes) était interrogé pour savoir s’il pourrait quitter le gouvernement, en cas de construction : « Il faut sortir des joutes permanentes, s’il y a un cri que je veux pousser, une chose que je veux dire aux Français, c’est « aidez-moi ». Je ne suis pas dans un combat partisan, c’est un enjeu humaniste. »
Jeudi 12 octobre au micro de France Inter, l’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire du gouvernement Edouard Philippe a évoqué l’existence de « dossiers qui pourraient conditionner son avenir » au sein du gouvernement. Et il a indirectement affirmé que l’issue de la médiation pourrait déboucher sur son départ : « Je ne vais pas m’exprimer sur Notre-Dame-des-Landes, je vais encore me faire engueuler, parce qu’on va me dire : « tu n’es pas neutre ». ». « On connaît ma position, d’ici fin-décembre, j’ai tellement de choses à faire. Puis, croyez-moi, j’assumerai mes responsabilités quand la décision sera prise ».
Tout s’explique lorsque l’on sait que la médiation pour trouver une alternative au chantier de Notre-Dame-des-Landes se terminera fin 2017.
Une question reste en suspend : Nicolas Hulot prépare-t-il le terrain médiatique pour sa prochaine démission ?