COP 26, jusqu’au 12 novembre, ils seront des milliers, réunis à Glasgow en Écosse pour réfléchir à l’avenir de la planète.
Peut-être que la Covid-19 qui a reporté d’un an cet événement très attendu, va booster cette 26e « conferences of the parties » (COP26). Une COP qui porte avec difficultés son projet de lutte contre le dérèglement climatique, depuis 1995.
Occitanie, deux EPCI* se déplacent en Écosse pour la COP26
Sauf pour certains « climato-septiques, » comme l’ancien ministre de l’Éducation nationale Claude Allègre, il n’y a plus de doutes, la crise climatique est la responsabilité « sans équivoque » de l’humain. Une cause identifiée clairement dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Promotion du transport en commun gratuit par Michaël Delafosse
« La gratuité des transports mise en oeuvre à Montpellier est une illustration de ce nécessaire volontarisme, » face à l’urgence climatique souligne Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole (3M), dans un communiqué qui annonce sa participation à une table ronde le 3 novembre à Glasgow.
C’est dans le cadre d’une délégation d’élus locaux mandatée par « FRANCE URBAINE » (Association des métropoles, communautés urbaines, communautés d’agglomération et grandes villes) que l’édile va présenter l’expérience montpelliéraine de « la gratuité des transports en commun comme réponse à cet enjeu climatique. » Une table ronde au Pavillon France qui sera consacrée au financement de la transition écologique, autour des investissements décarbonés, et de leurs effets de levier.
SAM participe à la COP26
SAM pour les initiés, comprendre : Sète agglopôle méditerranée aura pour objectif, de « mettre en lumière les actions de Sète agglopôle méditerranée et des organismes partenaires en faveur de la protection de l’environnement et de l’adaptation au changement climatique d’un territoire fragile et unique en Méditerranée, » note le communiqué de l’agglo en précisant : « à travers Sète agglopôle méditerranée, c’est tout le littoral de l’Hérault et de l’Occitanie qui sera représenté à la COP 26. » L’attention sera portée sur les chantiers destinés à protéger l’érosion, pour ces 40 prochaines années, des Lidos de Sète à Marseillan et de Frontignan.
L’événement aura lieu en ligne mardi 9 novembre, à 20h. Pour y assister, inscriptions sur www.cop26eusideevents.eu. Samuel Cohen-Salmon a été désigné « Ambassadeur du Pacte européen pour le Climat » par la Commission Européenne en juin dernier. Dès sa nomination, il s’est rapproché de Sète agglopôle méditerranée avec le projet de participer à la COP26 via un événement satellite organisé sous l’égide de la Commission Européenne et son Bureau Action Climat.
L’#UE sera un acteur majeur de la #COP26🌍
Très heureux de vous annoncer que je représenterai @Sete_agglo_med sur le thème de l’adaptation à la montée des eaux face au réchauffement climatique.
Merci @FCommeinhes et ses équipes pour leur confiance.
Infos👉https://t.co/LTdwtLHwZZ pic.twitter.com/iEbe0gWYAK— Samuel Cohen-Salmon (@SamCohenSalmon) October 25, 2021
Les Accords de Kyoto et les Accords de Paris
26 COP depuis 1995, mais deux « Conférences des parties » se distinguent particulièrement. 1997 : la COP3, au Japon ratifie les accords de Kyoto. C’est le premier traité international juridiquement contraignant pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, ni la Russie, ni les États-Unis, ni la Chine ne font partie des signataires. En 2015, en France, la COP21 voit 191 parties signer les Accords de Paris. Ces accords confirment l’objectif de maintenir le réchauffement climatique sous les 2°C et à limiter la température en deçà de 1,5°C. les Accords de Paris prévoient également la neutralité des émissions carbone pour 2050, exception faite pour la Chine qui aura 2060, comme « dead line. » Reste à savoir si, à son tour, la COP26 marquera l’Histoire.
*EPCI : Établissement public de coopération intercommunale