© Nous Sommes Montpellier

En une semaine, plus de 250 Montpelliérains ont été expulsés de leur logement et se retrouvent à la rue ou accueillis provisoirement dans des hôtels.

Parmi eux, une centaine d’enfants, dont de nombreux écoliers montpelliérains, forcés d’être déscolarisés au lendemain de la rentrée des classes.

Nous n’avons pas de mot assez fort pour condamner ces expulsions qui en plus d’être marquées par le sceau de la honte et de l’infamie ont été menées dans la plus grande illégalité.

Nous avons exprimé ces derniers jours notre profonde solidarité avec les habitants de ces bidonvilles mais aussi avec les acteurs associatifs dont le travail de longue haleine est aujourd’hui foulé aux pieds.

Mais au lendemain d’une nouvelle journée de honte pour notre République et alors que d’autres expulsions de ce type semblent inéluctables, la question de la responsabilité du Maire de notre ville se pose crûment.

Comment expliquer le silence assourdissant d’un Maire pourtant habituellement prompt à réagir sur tous les faits divers et alors que 250 habitants de la ville dont il a la responsabilité se retrouvent à la rue ? Y aurait-il à ses yeux des Montpelliérains de seconde voire de troisième zone qui ne mériteraient pas son soutien ?

Au-delà de ce silence et des tentatives d’enfumage du service communication de la Ville, il y a des actes qui ne trompent pas.

Ce mercredi soir, la Mairie, par la voie de son avocat, s’est très clairement prononcée contre la suspension de l’expulsion lors d’une audience au tribunal judiciaire.

Cette décision lève le voile sur la responsabilité réelle de la Mairie et de la Métropole, qui, en qualité de propriétaire du site, avait la possibilité de s’opposer à ces expulsions.

Le Maire de Montpellier, trop occupé à recevoir ses petits amis du Parti Socialiste avait manifestement mieux à faire que protéger les Montpelliérains.

Aujourd’hui, et face à une situation humanitaire catastrophique, nous demandons au Maire de signifier clairement au préfet l’opposition de la ville aux expulsions des bidonvilles si des solutions pérennes de relogement ne sont pas proposées.

Sa complicité silencieuse est d’autant plus absurde que la Métropole votait encore en décembre dernier une aide de 40 000€ pour la lutte contre l’insalubrité de ce bidonville.

Nous lui demandons également de réunir en urgence toutes les parties prenantes pour identifier les solutions de relogement envisageables sur le parc immobilier de la ville et de la métropole.

Nous Sommes Montpellier

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