Hier après-midi, l’indescriptible s’est produit. Guillaume T., militant de toutes les luttes, a été retrouvé mort à son domicile.
Il avait, quelques semaines avant, accusé Maxime Cochard (Conseiller Communiste de Paris) et son compagnon Victor Laby de viol.
Les Jeunes Écologistes tiennent à lui rendre hommage et adressent leurs plus sincères condoléances à ses proches.
Le témoignage de Guillaume à permis une libération de la parole sans précédent dans le milieu gay. Ce #MetooGay a commencé dans les milieux politiques et ce n’est pas anodin.
La pratique politique, en contenant des stratégies de pouvoir ouvre la porte à des comportements de domination de toutes sortes.
Nous, organisations politiques, devons l’entendre comme une alarme, malheureusement loin d’être la première. Ces violences n’ont rien à faire dans nos structures, ni ailleurs.
Les Jeunes Écologistes ont mis en place depuis déjà 6 années une cellule d’enquête interne (la Team Bienveillance) contactable à tout moment. Celle-ci est en lien avec son homologue d’Europe Écologie les Verts.
Ces faits graves ne doivent plus être pris à la légère. Le réveil des consciences et de l’écoute, la prise de mesures et de responsabilités, dans nos organisations comme partout ailleurs, ne peuvent plus attendre. La mort de Guillaume, la souffrance de toutes les personnes concernées, doivent être regardées avec toute l’importance que nous leur devons. C’est le rôle de nos organisations de se remettre en question en profondeur.
Nous demandons au Parti Communiste Français et à toutes les organisations politiques et militantes un travail interne afin qu’un tel drame ne se reproduise jamais.
Camarade, nous t’espérons apaisé.
Que la terre te soit légère.
La lutte continue, sans toi, pour toi.
Jeunes Ecologistes Nîmes