Illustration (© Région Académique Occitanie)

[VIDÉO] Alors que les vacances de fin d’année approchent, le confinement se poursuit et les universités sont toujours fermées.

Dès lors, la situation des étudiants demeure extrêmement délicate. « On souhaite dès aujourd’hui lancer une mobilisation générale pour aider à tous les niveaux, nos dizaines de milliers d’étudiants encore plus, encore mieux en 2021, après une année 2020 difficile« , a affirmé Sophie Bejean, Rectrice de l’Académie d’Occitanie.

Entouré des représentants du Crous de Montpellier et de Toulouse ainsi que de Benoît Roig, Président de l’Université de Nîmes et Philippe Augé, son collègue de l’Université de Montpellier, Sophie Béjean, Rectrice de la Région Occitanie et Chancelière des Universités, conviait la presse pour détailler ce qui a été fait en 2020 et ce qui sera fait pour les 250 000 étudiants d’Occitanie. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que tous les organismes concernés sont au travail.

Des étudiants jamais déconnectés ?

« Dès le début de l’année, nous avons œuvré avec le ministère pour aider au mieux nos jeunes étudiants et surtout ceux de première année qui arrivent du lycée et qui ne sont pas habitués aux arcanes des universités », affirme Sophie Béjean. Pour éviter toute différenciation au niveau informatique et numérique, un « partenariat solide » a été noué avec SFR et Emmaüs Connect au niveau national. Sur le territoire académique de l’Occitanie, pas moins de 300 Cartes SIM et 150 tablettes 4G ont depuis été distribuées.

Lors du deuxième confinement, cet automne, SFR a confirmé son soutien pour les étudiants dans tout le pays. La firme a ainsi fait don de 1500 box de poche 4G, 20 000 recharges prépayées, 3000 smartphones et 240 000 Gigaoctets de Data pour les étudiants occitans.

Des étudiants toujours soutenus ?

Conscient que certains d’entre eux peuvent vite se sentir déprimés, désorientés, perdus dès lors qu’ils sont seuls dans leur logement pour travailler, loin de toutes les relations sociales dont ils peuvent bénéficier dans les amphithéâtres d’universités, le Rectorat démultiplie les actions pour les accompagner au niveau humain, psychologique, mais aussi social.

Les Crous de Montpellier et Toulouse ont ainsi sérieusement renforcé les permanences psychologiques qu’elles soient physiques ou téléphoniques auprès d’étudiants en souffrance. En incluant, les deux cités estudiantines, plus de 520 consultations ont pu être organisées.

Des séances de sophrologie ont également été proposées à des centaines d’étudiants. Celles-ci sont organisées par cycle de 5 séances d’affilée. Le but recherché est toujours le même. Il s’agit d’aider mentalement les étudiants à dépasser ce manque criant de lien social, à cause du confinement, notamment.

Soucieux du bien-être de ses étudiants, le Crous de Toulouse a également instauré des sessions d’activités et d’ateliers divers et variés depuis quelques semaines. Ainsi, des cours de cuisine, de fitness, de pilates, de yoga ont pu se dérouler en distanciel pour éviter le plus possible, les risques d’isolement des étudiants occitans.

Des étudiants jamais affamés ?

Souvent, soucieux de pouvoir travailler dans de bonnes conditions ou de ne pas dépenser trop d’argent dans l’alimentation, un nombre non négligeable de jeunes étudiants font le choix de ne pas manger ou de limiter autant que possible leurs frais alimentaires.

Conscient de cette dramatique situation, les dirigeants des deux Crous ont innové et ont fait le maximum pour aider les étudiants, quelque soit leur niveau d’étude et notamment les étudiants boursiers.

Depuis la rentrée de septembre dernier, ces derniers peuvent ainsi bénéficier de repas complets à 1 euro dans l’ensemble des restaurants universitaires du Crous (Crous Montpellier : www.crous-montpellier.fr/actualite/mise-place-de-vente-a-emporter-restauration/ & Toulouse : www.crous-toulouse.fr/vae/).  Avant cela, les repas au tarif social étaient « vendus » à 3,30 euros par repas.  C’est dire l’économie substantielle réalisée par les jeunes étudiants boursiers en Occitanie.

Désormais, les boursiers paient 1 euro leur repas et les non-boursiers le paient à 3.30 euros par repas.

Depuis la rentrée de septembre 2020, pas moins de 167 800 repas à 1 euro ont été délivrés aux étudiants boursiers dans l’académie de Montpellier et 138 948 sur celle de Toulouse, soit plus de 300 000 repas au total. C’est une évidence que cette opération sera maintenue à la rentrée de janvier 2021 !

Quelles sont les principales actions mises en place à Montpellier ?

La Région Académique en chiffres clés :

254 000 étudiants, dont plus de 83 000 boursiers ;
• 39 établissements 
d’enseignement supérieur, dont 8 Universités et 17 écoles d’ingénieurs ;
• 14 organismes de recherche ;
• 2 Pôles universitaires et 6 campus connectés.

Points forts de Montpellier : Agronomie, chimie, robotique, sciences humaines.
Points forts de Toulouse : aéronautique, nanotechnologies, spatial, mathématiques.

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