Gaëlle Choisne expose « Défixion » au site archéologique Lattara – Musée Henri Prades, jusqu’au 1er mars 2021.
Sculptrice et vidéaste, Gaëlle Choisne tire de ses voyages les matériaux qui composent ses installations et ses films. Son exposition est conçue comme une plateforme ouverte et inclusive, un espace de sociabilité et de travail en commun.
"À travers son intérêt pour l’histoire coloniale, Gaëlle Choisne réussit à mettre en perspective l’histoire de Lattara où les populations indigènes d'alors entretenaient des contacts étroits avec les navigateurs étrangers" @PensoEric #DestinationCulture pic.twitter.com/cOBjLvYUWf
— Presse Montpellier (@PresseMTP) October 9, 2020
À Lattara, l’artiste a décidé d’exposer « une forme de courte rétrospective d’œuvres très récentes et plus anciennes qui entre en dialogue intime avec les gestes de l’archéologue ou du restaurateur d’objet archéologique. Défixion contient le mot fiction qui me permet d’insister sur la dimension double de l’art de représenter la réalité avec la fiction et l’inverse. Un dialogue anachronique a été provoqué entre les objets de la collection du musée et mes œuvres afin de mettre en place une nouvelle réalité archéologique sûrement celle du futur. »
Un Musée ouvert sur l’avenir
Depuis sa fondation, le port antique de Lattara, à proximité immédiate de l’actuel étang du Méjean, a été le témoin privilégié de modifications environnementales majeures avec le comblement progressif de la lagune et l’éloignement du rivage.
« La programmation du musée archéologique Henri Prades s’ouvre à l’art contemporain et, à travers cette exposition, permet au public de découvrir la création d’aujourd’hui dans un lieu chargé d’histoire » @PensoEric #DestinationCulture pic.twitter.com/vaNppm0C0g
— Presse Montpellier (@PresseMTP) October 9, 2020
Une histoire toujours contemporaine, qui transparait dans les œuvres de Gaëlle Choisne, et qui trouve un écho particulier à Lattara, où les vestiges archéologiques rappellent de manière prégnante le caractère inéluctable des phénomènes naturels.
L’oeuvre de Gaëlle Choisne se saisit des enjeux contemporains de la catastrophe, de l’exploitation des ressources et des vestiges du colonialisme dans des installations opulentes qui mêlent traditions ésotériques créoles, mythes et cultures populaires.
Les créations de cette artiste seront accessibles, au public, jusqu’au 1er mars 2021.