Rassemblement à Nîmes (CR)

Le bureau gardois de la CGT appelle les citoyens à la mobilisation, « le confinement qui doit prendre fin à compter du 11 mai ne doit pas confisquer notre droit à manifester nos revendications ».

VOIR AUSSI : [VIDÉO] Serge Ragazzacci (CGT), « la crise sociale va s’accentuer avec la crise sanitaire »

Si la période que nous vivons est sans précédent, certains continuent de travailler dans le domaine de la santé, des services publics, les secteurs du commerce, services à la personne, alors que d’autres restent confinés.

Face à un premier mai qui ne pourra pas être revendicatif, l’Union départementale CGT du Gard a décidé de « réussir la Journée Internationale des Travailleurs et Travailleuses sous d’autres formes« , notamment par une mobilisation sur les réseaux sociaux et en contactant les différents politiques et représentants de l’État dans le Gard.

Pour le bureau gardois, « la « Macronie » ne peut plus tout se permettre »

Si la crise sanitaire du COVID 19 ne faiblit pas, pour l’Union départementale CGT, « la priorité du gouvernement devait être avant tout la protection totale des populations et plus particulièrement la protection de la santé des salariés contraints à travailler. Malheureusement la stratégie adoptée, sans anticipation, n’a pas permis de stopper le nombre de morts ».

Le bureau de l’Union départementale appelle, dans une lettre ouverte, « les représentants de l’État, les représentants du peuple, d’agir pour répondre aux exigences des citoyens, des salariés, des retraités, des chômeurs », et non « pour satisfaire la revendication du capital et du « grand » patronat », ce « n’est pas en privant de leurs droits les salariés ou en remettant en cause leurs garanties collectives qu’ils travailleront dans de meilleures conditions, et nous dénonçons cet état d’urgence « à géométrie variable ».

En pratique, et pour « que le jour d’après soit en rupture avec le désordre néolibéral actuel, la CGT revendique la mise en place d’une « sécurité sociale professionnelle » pour tous afin qu’aucun salarié, tous statuts confondus, ne subisse plus de rupture dans ses droits, dans la reconnaissance de ses qualifications et de ses acquis par l’expérience », et une « Sécurité Sociale intégrale, avec une prise en charge à 100 % sur la base du salaire socialisé, fondée sur les principes fondateurs de la Sécurité sociale, que sont la solidarité et l’universalité, en intégrant de nouveaux besoins non encore couverts et adaptés aux nouvelles formes du travail ».

Pour l’Union gardoise de la CGT, « demain sera un autre jour où il faudra faire les comptes. Il faudra bâtir un autre modèle de société pour répondre aux besoins de toutes et tous afin de vivre dignement ; c’est possible et indispensable, et cette crise sanitaire vient sur nombres d’aspects le démontrer ».

Partager l'article :