Pour les chefs de file pour les élections municipales de Montpellier, Nathalie Oziol et Julien Colet, « le gouvernement fait à nouveau preuve de confusion au sujet de l’utilisation du traçage des données mobiles pour endiguer la contagion du COVID19. »
Pour les insoumis, « après s’être contredit sur les tests, la fermeture des écoles, l’usage des masques, le gouvernement fait à nouveau preuve de confusion », « la cacophonie gouvernementale est totale ».
La question du traçage numérique
D’abord fortement rejeté par les membres du gouvernement, le traçage numérique est à présent envisagé. Mardi, l’Assemblée nationale « débattra » d’une application de traçage des contacts des personnes diagnostiquées positives au coronavirus, pour le déconfinement StopCovid.
En pratique, le système qui doit être « volontaire, anonyme, transparent et temporaire » devrait enregistrer, via la technologie Bluetooth, les contacts des propriétaires de téléphones ayant téléchargé l’application, selon le secrétaire d’État au Numérique Cédric O, « en vous notifiant dès lors que l’un d’entre eux a été diagnostiqué positif ».
Le « silence » des députés LaREM, en cause
Pour les chefs de file montpelliérains, « les députées LREM de la ville se taisent », « après avoir soutenu la casse méthodique budgétaire de l’hôpital public, elles font le choix du silence sur une question qui est pourtant déterminante pour la défense de nos libertés individuelles ».
Pour les insoumis montpelliérains, « le traçage numérique des citoyens ne saurait être la solution. D’autres pistes d’actions existent parmi lesquelles », « nationalisation des entreprises comme Luxfer qui produisent les bouteilles d’oxygène dont notre pays a besoin », « réquisition des entreprises de l’industrie textile pour produire les masques et les blouses nécessaires » et « rétablissement de l’ISF pour pouvoir financer un service public de la Santé de haut niveau ».