À quelques jours du premier tour, Rémi Gaillard lance son appel de Saint-Martin-de-Londres.

Le candidat humoriste, qui pourrait très bien figurer au second tour, et pourquoi pas briguer le fauteuil de Maire, espère fédérer largement les Montpelliérains derrière lui. Il lance son appel à la « résistance ».

« Ici Saint-Martin-de-Londres. Les Montpelliérains parlent aux Montpelliérains. Veuillez écouter tout d’abord quelques messages personnels. C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Je répète, c’est en faisant n’importe quoi, qu’on devient n’importe qui. J’appelle, les sans-dents, les profs, les saltimbanques, ceux qui traversent la rue, la jeunesse, les infirmières, ceux qui n’y croient plus, ceux qui ne lâchent rien, les boulistes, les Gipsy, ceux qui ont un chien, les handicapés, les vieux, ceux qui ont un chat, les pères Noël de supermarché, les montpelliéraines, ceux qui fabriquent des trottinettes, ceux qui jouent au loto, les Lapins Crétins, mes ex, les pailladins, les Trois Grâces, ceux qui ne mangent pas comme des rois, les écolos, les intermittents du spectacle, les animaux, ceux qui sont cons, comme toi et comme moi… À voter pour un vrai clown. Et pour leur mettre dans les urnes. Je répète. Et pour leur mettre dans les urnes. Pour ceux qui pensent que je suis con, je veux les rassurer, je suis pas encore au max. »

Avec un programme de 101 propositions « DTC » (dans ton clown), parmi lesquelles notamment « créer une commission éthique avec des citoyens tirés au sort, chargée de contrôler les actions municipales et les dépenses », ou encore « transformer les cours d’école en espaces naturels » et enfin pour la 101e, « respecter mes engagements », le candidat, que certains ne prenaient pas au sérieux, pourrait bien être la grande surprise du scrutin.

En résumé pour la tête de liste de « N’importe qui », « Pour un Montpellier « So fresh again », maintenir des cours de flûtes pour les enfants (et les politiques) ne suffit pas. Il est l’heure de l’humain, de projets durables, innovants et équitables. Il est l’heure de changer quelque chose. »

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