La droite municipale n’accepte pas la mise en débat de cette question par la liste Alternative Sétoise.

Pourtant, elle est au cœur de l’actualité dans tous les ports de France. La Méditerranée a besoin que l’utilisation des carburants lourds les plus polluants soient interdits. Comme est en train d’évoluer la législation européenne, que les ports soient équipés de branchements électriques « bord à quai », permettant aux navires de stopper les machines pour ne plus émettre de particules fines, c’est un enjeu vital.

Un port dans une ville doit être un port propre, et c’est à ce prix que l’activité portuaire assurera son avenir. La Région et Port Sud de France l’ont bien compris. Le plan stratégique du volet environnemental présenté lors du dernier Conseil Portuaire, constitue une avancée, dont l’ancien maire que je suis et instigateur du Club Croisières dans les années 90, se félicite.

L’intermodal « Fret », pour réduire la part du camion ainsi que la réalisation de terre-pleins sur le site portuaire, plutôt qu’à la porte de l’autoroute, sont également des choix stratégiques nécessaires pour que l’activité portuaire soit en cohérence avec les défis d’aujourd’hui.

François Liberti
Conseiller Municipal

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